C’est l’un des attentats les plus meurtriers de l’histoire de l’Egypte. Le pays tout entier est sous le choc. Trois jours de deuil national ont été décrétés et le président Abdel Fattah al-Sissi a promis une riposte « brutale ». Il a déclaré : « Les forces armées et la police vengeront nos martyrs ».

Des hommes armés ont fait irruption hier 24 novembre 2017 dans une mosquée du village Bir al-Abed, située non loin à proximité de la zone où les forces égyptiennes combattent la branche locale du groupe terroriste Etat Islamique. Selon plusieurs témoins, renseignent l’AFP, les assaillants ont encerclé avec leurs véhicules, le lieu de prière qui bondait de monde. Ils ont ensuite lâché une bombe à l’extérieur.

Ensuite, raconte un des témoins de la scène, « les hommes armés sont entrés dans la mosquée. Ils portaient des masques et des uniformes militaires. Ils étaient entre 10 et 20 et ont tué plus de personnes qu'ils n'en ont blessées », fait savoir à l’AFP Magdy Rizk, blessé dans l'attaque. Une attaque qui a également fait au moins 109 blessés, dont certains dans un état critique.

L’acte n’a pas encore été revendiqué, mais il porte la signature de la branche égyptienne de l’Etat Islamique qui multiplie les attaques depuis 4 ans. L’attentat a unanimement été condamné par la communauté internationale.