A quelques jours du début des échanges dans la ZLECA le 1^er janvier 2021, les six pays (Cameroun, Gabon, Tchad, Centrafrique, Congo, Guinée-équatoriale) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEMAC), veulent une concurrence saine dans leur espace communautaire.

Si au niveau de certains Etats comme le Cameroun, la régulation de la concurrence est déjà encadrée, ce n’est pas le cas au niveau communautaire. D’où l’urgence de réguler. «Nous avions un certain nombre d’entreprises qui évoluent dans notre espace et qui doivent évoluer en tenant compte de la stricte application des règles d’une saine concurrence, pour continuer à assurer également la protection du consommateur dans notre espace», souhaite Michel Nyama, commissaire au marché commun de la CEMAC.

Pour sa première session le 16 décembre dernier à Douala, les membres du Conseil de la concurrence de la CEMAC ont tablé en présentiel et en visioconférence sur la nomination des membres, le règlement intérieur et les dossiers de projets de concentration. «C’est un organe qui a la charge de mener des enquêtes, permet d’encadrer la libéralisation, afin de s’assurer que les entreprises ne mettent pas en œuvre les pratiques anticoncurrentielles», explique Juliette Engoue, membre du Conseil de la concurrence. Un organe institué le 7 avril 2019 par le règlement du Conseil des ministres de la CEMAC.