Le Comité des ministres de l’Agence de supervision de la sécurité aérienne en Afrique Centrale (ASSA-AC) s’est réuni le 13 avril 2021 par visioconférence. Cette réunion s’est tenue dans le cadre de la troisième session ordinaire de l’ASSA-AC. Le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 14 avril 2021 rapporte que les travaux étaient présidés depuis Yaoundé par Jean Ernest Massena Ngallè Bibehè, le ministre camerounais des Transports.

D’après le journal, les points inscrits à l’ordre du jour de la session visent la pleine opérationnalisation de l’ASSA-AC que dirige le Centrafricain François Alexandre Kiapo. «Laquelle opérationnalisation est freinée par l’absence de ressources humaines et financières, entre autres», peut-on lire dans les colonnes du quotidien.

Ainsi, le choix des inspecteurs régionaux en vue de leur recrutement, la définition de la feuille de route, le choix du logo et l’adoption des textes nécessaires au fonctionnement de l’Agence sont les principaux sujets qui ont retenu l’attention des ministres. Pour Jean Ernest Massena Ngalè Bibéhè, ces préoccupations ayant déjà été examinées par le comité de direction, il sera question pour «notre instance de nous prononcer sur les projets de décisions soumises à notre appréciation», note le journal.

Au terme des travaux, «le logo de l’Agence a été choisi (l’image d’un colibri prenant son envol). Au sujet de la règlementation communautaire, présentée comme activité phare de l’Agence, le directeur général a fait le point sur l’état d’avancement de cet important projet, notamment en ce qui concerne le règlement de base, les règlements d’application ainsi que les éléments d’orientation», relève le reporter.

Aussi, dans le communiqué final des travaux, on peut lire que: «le Comité qui en a pris bonne note a adopté le chronogramme des activités de basculement des Etats membres au système réglementaire communautaire au 31 décembre 2022». Enfin, Paule Assoumou Koki, directeur général de l’autorité civile aéronautique et présidente du comité de direction de l’ASSA-AC, «indique d’ailleurs que le règlement de base permet par exemple d’harmoniser les conditions de délivrance des licences de pilotes ou les certificats d’aéronefs, ont été finalisés», lit-on. L’ASSA-AC existe depuis sept ans et a son siège à N’Djamena au Tchad.

Wilfried ONDOA