Les travaux se déroulent du 16 au 18 octobre courant à Douala. Pendant trois jours, les points focaux des conventions financées par le FEM de l’Afrique centrale, ses agences d’exécution et la société civile, sont à l’école des procédures et de mécanismes de financement. Le but est  la reconstitution du 8^ème FEM.

Il s’agit de débattre des problématiques communes à ces pays afin de protéger davantage le patrimoine qui leur est commun : le bassin du Congo, deuxième bassin forestier du monde. Selon la représentante du FEM, Paola Ridolfi, les forêts du bassin du Congo sont indispensables à la régulation du climat, des régimes de précipitations, du stockage de carbone ou encore à la protection de la biodiversité.

Elle qui est fortement menacée par l’exploitation pétrolière, le développement du secteur minier, l’agro-industrie ainsi que l’industrie du bois et les infrastructures liées aux activités et à l’énergie. Pierre Helle, ministre camerounais de l’environnement, de la protection de la nature et du développement durable (Minepded), qu’entouraient ses homologues centrafricain et équato-guinéen, souhaite une action efficace et à grande échelle pour avoir un impact plus large.

Il plaide pour que les projets en vue de la constitution du FEM 8 prennent en compte les services des écosystèmes et de la biodiversité et apportent leurs appuis aux filières durables des produits forestiers non ligneux. Le but étant de conserver les forêts intactes et d’éviter des émissions de gaz à effets de serre produits par la destruction et la dégradation des forêts. Depuis sa création en 1991, le FEM a versé 8,6 milliards de dollars en subventions et réuni 36,1 milliards de dollars de cofinancement destinés à plus de 2 400 projets dans plus de 165 pays.