C’est un coup de tonnerre ce vendredi, 1er septembre 2017 au Kenya. Trois semaines après l’élection présidentielle, la cour suprême vient d’invalider ses résultats. Le 11 août dernier, la commission électorale proclamait la réélection de du président sortant Uhuru Kenyatta au terme de l’élection tenue trois jours auparavant. Il avait obtenu 54,27 pour cent des voix contre 44, 74 pour cent des voix pour son challenger Raila Odinga, Mais ce dernier avait contesté la victoire de son adversaire la qualifiant de « grosse mascarade ».
Des violences avaient suivi ces résultats, faisant au moins 17 morts et 177 blessés. Raila Odinga, âgé de 72 ans, qui se présentait à la magistrature suprême pour la quatrième fois, avait ensuite saisi le 18 août dernier, soit 10 jours après l’élection la cour suprême pour scrutin entaché d’irrégularités. La Cour suprême statuant sur une saisine du candidat malheureux, lui a donné raison. Son président, David Maraga, a expliqué que le vote ‘’n’a pas été conduit en accord avec la Constitution’’. La Cour suprême a par ailleurs ordonne la reprise de cette présidentielle dans un délais de 60 jours.