Afrique - Kenya: La nouvelle élection présidentielle se tiendra le 17 octobre prochain

Par Frédéric NONOS | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 08-Sep-2017 - 00h46   11716                      
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Ainsi en a décidé hier lundi la commission électorale, qui précise que seuls le président sortant, Uhuru Kenyatta et son challenger, Raila Odinga, y participeront.

On est enfin fixé sur la date de la reprise de la présidentielle au Kenya. Elle se tiendra le 17 octobre prochain. Ainsi en a décidé la commission électorale (IEBC) lundi soir. Pour cette reprise, seuls le président sortant, Uhuru Kenyatta et son challenger, Raila Odinga, y participeront. « Une nouvelle élection présidentielle se tiendra le 17 octobre 2017, en conformité avec la décision de la cour Suprême », a indiqué la commission dans un communiqué. Cette annonce intervient alors que le parti au pouvoir a pressé l’IEBC à dévoiler son calendrier ce week-end alors que la campagne a déjà débuté.

Mais la Cour suprême n’a toujours pas rendu son verdict final. Qui devrait détailler les irrégularités mises à jour dans le scrutin du 8 août, et donner plus de détails sur la responsabilité des agents de la commission électorale. Les modalités d’organisation de la nouvelle élection ne sont non plus connues. Pourtant, Wafula Chebukati, le président de l’IEBC, ne fait aucune allusion à un changement de personnel au sein de la commission. Alors qu’il s’agit d’une requête de l’opposition qui risque de cristalliser les tensions dans les prochains jours.

Mais la commission appelle à la patience, et promet des détails sous peu. L’IEBC a répété hier lundi attendre avec impatience le jugement complet de la Cour suprême, sensé détailler ce qui lui est reproché, et qui doit être publié au plus tard le 22 septembre. Car la tension monte dans les deux camps et les propos du président sortant, traitant les membres de la Cour suprême d’ « escrocs », ne sont pas de nature à détendre une campagne qui risque être éprouvante pour ce dernier. Vendredi dernier, la Cour suprême avait annulé la victoire du président sortant, et ordonné l’organisation de nouvelles élections sous deux mois. Depuis, la commission est sous pression pour organiser un nouveau scrutin, cette fois sans irrégularités.

Auteur:
Frédéric NONOS
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