Ouvert le 12 décembre dernier, l’atelier de renforcement des capacités de surveillance du paludisme en Afrique francophone et lisophone s’achève ce 15 décembre 2017 à Douala. Les travaux regroupent les points focaux et responsables en charge de la surveillance du suivi-évaluation des programmes nationaux de lutte contre cette maladie. Objectif, améliorer les performances des systèmes de surveillance épidémiologique.

Selon le dernier rapport de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), une légère augmentation des cas du paludisme a été observée cette année dans la plupart des pays au sud du Sahara. Les changements climatiques et l’insalubrité en sont entre autres causes. Pour l’OMS, il était urgent de sonner l’alarme d’une vigilance accrue et de mener des actions pour détecter toute augmentation et dimunier les décès. «  Il y a une sorte d’alerte qu’il faut créer pour que les pays soient vraiment préparés et  prêts à intervenir », préconise Dr Jean Baptiste Rungu, representant résident de l’OMS au Cameroun.

Les participants venus de 25 pays francophone et lusophone d’Afrique ont pendant quatre jours, renforcé leurs compétences sur l’utilisation des outils de traitement, compilation et analyse et d’utulisation des données de surveillance du paludisme.  Ils se sont par ailleurs mis à jour sur les recommandations de l’OMS en matière de surveillance épidémiologique. « On est parti des outils simples pour analyser les indicateurs clés qui nous montrent où sont les zones qui sont plus à risque », a expliqué Dr Tabagana, chargée de surveillance et suivi-évaluation des programmes de lutte contre le paludisme en Afrique centrale. Au terme de l’atelier, un plan de renforcement des systèmes de surveillance et la mise à jour des courbes de tendance sur l’indicateur clé de surveillance, ont été adoptés.