Bars : les heures de fermeture non respectées

Par Mireille ONANA MEBENGA | Cameroon Tribune
- 16-Feb-2008 - 08h30   54304                      
0
Les gérants de débits de boisson font toujours fi de la réglementation.
De jour comme de nuit, certains bars de la ville de Douala ne ferment pas leurs portes le cas de la rue de la joie à Deido est un exemple patent. 24 heures sur 24, les bars affichent complet. Les clients assis, bière en main, ne sont pas prêts de quitter les lieux. Certains matins, il est difficile de circuler justement à cause des chaises installées pratiquement sur la voie publique. Par moments, un automobiliste perd le contrôle de son véhicule en voulant esquiver ces « chats gris ». A Akwa, même scénario. Non loin du carrefour Concorde, un grand bar vient d’ouvrir dans une espèce de hangar. A 8 heures du matin, les clients ont encore le regard de la veille. Sur certaines tables, des dizaines de bière attendent d’être vidées de leur contenu. Ndokoti et la cité des palmiers ne sont pas reste. A des heures tardives, les bars sont toujours ouverts. Pourtant, dès la prise de fonction de l’actuel préfet du Wouri, Bernard Atebede, les patrons de débits de boisson avaient été sensibilisés sur le respect des heures d’ouverture et de fermeture. Après cette campagne, certains de ces établissements avaient été fermés justement pour non respect de la réglementation. Deux ans après, de nouveaux bars ont ouvert et le désordre s’est installé de plus belle. D’après Joseph Minkeng, gérant d’une buvette à Ndokoti, il existe trois types de licences pour la fermeture. 20 heures pour les ventes emportées, 22 heures pour les boissons hygiéniques avec vin (Bhv), minuit pour les bars dancing et jusqu’au matin pour les boites de nuit uniquement. Mais au regard de ce qui se passe, on constate que très peu de ces structures respectent les normes prescrites par la loi qui régit l’ouverture des débits de boisson. D’où l’intervention attendue du chef de terre du Wouri.




Dans la même Rubrique