Une Task force finance pour mobiliser des fonds destinés à la gestion efficace de la biodiversité du bassin du Congo. C’est l’enjeu de l’atelier sous-régional sur la forêt et la faune ouvert le 18 novembre 2018 à Douala par le ministre des forêts et de la faune, Jules Doret Ndongo. L’objectif de cette rencontre, apprend-on des experts, est de faciliter l’accès aux financements trop peu mobilisés pour le bassin du Congo.

Pour la Comifac, ces fonds permettent de gérer efficacement les forêts de l’Afrique centrale en luttant contre les changements climatiques, mais en améliorant également les conditions de vie des populations. Pour ce faire, il est question d’apprendre aux acteurs de ce secteur comment mobiliser les fonds pour être plus efficace.

Selon Benjamin Singer, représentant du Forum des Nations Unies sur les forêts « les objectifs d’une task force finance pour le secteur forêt environnement de l’Afrique centrale aident à identifier la complémentarité et les synergies possibles entre les différentes sources de financements internationaux ». L’Afrique centrale va donc parler d’une seule voix aux partenaires pour une gestion durable de ses forêts qui représentent environ 251 millions d’hectares, le deuxième poumon écologique mondial après l’Amazonie.

Pourtant, déplore Benjamin Singer, il y a beaucoup de financements qui sont disponibles pour l’Afrique centrale au niveau international. Mais le bassin du Congo a du mal à mobiliser ces fonds. Au cours de cet atelier, les directeurs et points focaux de la Comifac feront tout aussi le point sur leurs capacités à faire face aux différents défis que sont le braconnage, l’exploitation abusive et les changements climatiques.