La région de l'Adamaoua avec 63.701 kilomètres carrés de superficie,  est la plus vaste du Cameroun après celle de l'Est qui trône au premier rang. Le réseau routier quant à lui est de 6264,7 kilomètres de route, mais malheuresement seuls 701 kilomètres de routes sont bitumées, apprend-on du trihebdomadaire L'OEIL du Sahel du mercredi 12 juillet 2017. Une situation qui impacte forcément sur le coût du transport des biens et des personnes de la région.

"Entre le coût élévé de l'essence et le mauvais état des routes, nous sommes obligés d'exiger aux passagers de payer des frais supplémentaires", explique un chauffeur. En effet, d'après le journal, il faut débourser entre 4000 et 5000 FCFA pour se rendre à Tibati, partant de Ngaoundéré. De Ngaoundéré à Banyo, les passagers sont contraints à payer 7000 FCFA pour être transportés. Des montants apparemment anodins, mais qui par contre, ne sont pas toujours à la portée de toutes les couches sociales.
Et dans les voitures qui desservent les petites villes, les passagers voyagent dans des conditions effroyables, presque entassés les uns sur les autres.

En effet, dans une voiture de cinq places, on y retrouve jusqu'à neuf personnes, au plus grand désespoir des passagers qui n'ont pas d'autre choix que de se plier à ces exigences, qui ne dépendent pas toujours des transporteurs.
Par ailleurs, pour ce qui est des routes bitumées, on en dénombre plusieurs. Parmi elles, celle de Ngaoundéré-Garoua, les Nationales N°6 et 15, Banyo-Nyamboya, Ngaoundéré-Nikok, Tibati-Sengbe, Ngaoundéré-Toubouro. Malheureusement, certaines sont vielles de plus de 10 ans, voire 40 ans et plus.

Par contre, les routes nationales en terre sont identiques aux routes provinciales et départementales, peut-on lire dans le journal. Il faut dire que le nombre de routes provinciales au kilomètre carré est estimé au 338,5 km. Quant aux routes départementales, il y a en pour 626 kilomètres au total.