Jean Robert Wafo n’a pas aimé la lettre de Charles Atangana Manda à RFI Afrique. Le ministre du «shadow cabinet» du Social Democratic Front (SDF) en charge de la communication a exprimé son dégoût sur Equinoxe Télévision, le 17 Mai 2020. L’invité de l’émission de débat Droit de Réponse a affirmé que  l’auteur de cette correspondance qui contenait des accusations contre  Alain Foka peut être celui qui a  ventilé la lettre sur les réseaux sociaux. Pour l’ancien adjoint au maire de Douala 2^ème le journaliste camerounais indexé est une référence dont les Camerounais devraient se vanter. Un «journaliste de talent»  évoluant  «dans une chaîne comme RFI», martèle-t-il.

Pour l’homme politique,  la «proximité sociologique» avancée par le responsable du ministère de la Communication  n’est que «rebuts d’égouts».  Il qualifie l’acte d’Atangana Manda de dangereux. Il déclare que le directeur de l’Observatoire des médias et de l’opinion publique au ministère de la Communication a été «envahi par le désir qu’il a longtemps projeté»  et qu’il nomme tribalisme . Jean Robert Wafo soutient que le collaborateur du ministre René Emmanuel Sadi n’a pas eu l’aval de son patron pour rédiger la lettre destinée à RFI. «Je vois trop mal monsieur le ministre de la Communication soutenir monsieur Atangana Manda lui qui est un républicain dans l’âme. Je parie qu’il est le premier à être gêné par cette correspondance», pense-t-il non sans  s’étonner de ce qu’on accuse un journaliste de proximité sociologique «avec quelqu’un qui n’a même pas participé au débat».  

Jean Robert Wafo s’indigne et met en garde: «mais vous voulez amener le Cameroun où ? Nous ne vous laisserons pas faire». Et d’ajouter: «qu’un responsable d’un ministère de la République se permette d’écrire à une chaîne comme RFI, il engage les Camerounais. C’est pour cela que c’est dangereux !». Il  espère que le ministre  va réagir comme il le souhaite, car convaincu que René Emmanuel Sadi ne soutiendra pas son collaborateur.