Cameroun - Affaire David Eboutou et Patrick Sapack: Court-on vers un drame ?

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 20-Dec-2016 - 08h32   53201                      
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David Eboutou Archives
Les dernières nouvelles indiquent que Patrick Sapack a décidé de rejoindre David Eboutou dans sa grève de la faim.

L’information est relayée dans les colonnes du 19 décembre 2016 du Quotidien Emergence. David Eboutou et Patrick Sapack incarcéré à la prison centrale de Kondengui à Yaoundé ont entrepris tous les deux une grève de la faim. Le Quotidien Emergence dit que la situation est plus qu’inquiétante. Partant du fait que les deux anciens consultants de la chaîne de télévision Vision 4 ont décidé de ne plus se nourrir jusqu’au 20 janvier prochain, la date de leur procès au Tribunal de Première Instance.

«Humainement personne n’est susceptible de tenir pendant 31 jours. Pourtant c’est la voie pour laquelle ont opté les deux ex-spécialistes de la chaîne de télévision Vision 4 afin de réclamer justice», écrit le journal.

Emergence indique que la situation de ce côté-là a tout l’air d’un suicide collectif. Un suicide qui «pourrait éclabousser les instances administratives et judiciaires du Cameroun, soupçonnées d’injustice dans le traitement du dossier «affaire David Eboutou contre Amougou Belinga». Le quotidien rapporte qu’à en croire les dernières informations, «cette ultime action est placée sous le signe de la dénonciation d’une justice inique aux ordres faits de trafic».

Il faut rappeler qu’un émissaire du Ministère de la Justice s’était rendu auprès de David Eboutou, la première des deux personnes incarcérées qui a débuté avec la grève de la faim. L’émissaire du Ministère avait obtenu un sursis du gréviste. «On avait même cru que les choses allaient changer. Que non. Les choses ne semblent pas aller dans le sens d’une résolution», écrit le journal.

À titre de rappel, David Eboutou et Patrick Sapack ont été arrêtés le 17 avril 2016. Ils ont été par la suite conduits à la Direction Régionale de la Police Judiciaire à Yaoundé. À l’origine de leur arrestation, une histoire de «fausse facture d’un montant de 700 millions de FCFA».

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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