Maurice Kamto MRC
Une requête à cet effet a été adressée par le conseil du Mouvements pour la Renaissance du Cameroun au Secrétaire d'État à la gendarmerie nationale, le 23 mars 2020.
L’affaire de la présumée tentative d'assassinat du leader du MRC, le Pr Maurice Kamto, par un agent de la gendarmerie nationale en tenue civile, à l’entrée de la ville de Garoua se poursuit.
Suite à cette incident, une enquête a été ouverte et des responsables du MRC convoqués par le commandant de la Légion de gendarmerie du Nord.
Dans une requête adressée Le 23 mars 2020 au Secrétaire d’Etat à la gendarmerie nationale (SED), le conseil du MRC demande au SED «de dessaisir la Légion de gendarmerie du Nord et de designer en conséquence une unité d'enquêtes située en dehors du ressort territorial du commandement militaire de la région du Nord, chargé des enquêtes judiciaires ainsi ouvertes».
D’après le quotidien Le Messager qui rapporte cette information dans son édition du 25 mars 2020, les six avocats constitués pour la défense sous la conduite de Me H.B. Tiakouang Meli, vont fonder cette demande sur quatre points de droit: «le non-respect de délais de convocation, le défaut de notification à des personnes convoquées, l'absence de neutralité des officiers de police judiciaire de la Légion de gendarmerie du Nord et le non-respect de la mesure administrative de confinement».
Sept militants du MRC sont visés par cette enquête. Il s’agit de «Fogue Tedom Alain, Lipot Medard, Awasum Wispa, Nguevo Darling et Anouboudem Mireille tous domiciliés à Yaoundé; Tchouffa Jean Bonheur résidant à Dschang et Kouam Guy Laurent qui vit à Douala», précise le journal.
La réponse du SED, relève notre confrère, «va permettre de savoir davantage sur cette affaire du moment où on sait que Maurice Kamto a lui aussi porté plainte au motif de tentative d'assassinat».
On se souvient que le 13 mars 2020, un agent de la gendarmerie nationale en tenue civile avait été interpellé par les responsables de la sécurité de Maurice Kamto à l’entrée de la ville de Garoua et remis au gouverneur de la région. Selon ces derniers, l’agent était sur le point de se saisir de son arme près de la voiture du leader du MRC.
Une version réfutée par le gouvernement. Dans une déclaration, le ministre de la Communication, René Sadi, avait alors soutenu que l’agent était en mission de renseignement de routine.
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