Cameroun - Affaire Massif forestier d’Ebo (Littoral): Le député Samuel Dieudonné Moth organise une rencontre avec les autorités traditionnelles et la communauté Banen de Douala et d’ailleurs

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 06-Aug-2020 - 11h41   3831                      
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Massif Forestier d'Ebo archives
La rencontre avait pour but de recueillir les différents points de vue sur le nouveau statut de ce massif forestier, qui est devenu une Unité Forestière d’Aménagement par un arrêté du premier Ministre, Joseph Dion Ngute.

Le député Samuel Dieudonné Moth a organisé une rencontre avec les autorités traditionnelles et la communauté Banen de Douala et d’ailleurs, dans la ville de Douala le 2 août 2020.

Il était question pour les fils et les filles de cette communauté, «de donner leur point de vue, sur un sujet d’une importance capitale qui divise la communauté depuis des mois. Celui du statut du massif forestier d’Ebo», rapporte le journal d’Etat Cameroon Tribune, dans sa parution du 5 août 2020.

Notre confrère note que Samuel Moth a retracé l’historique du massif forestier d’Ebo, ses enjeux, les implications plus ou moins motivées des uns et des autres; mais surtout, l’intérêt de ce massif forestier pour les Banen.

Ainsi, dans son adresse, il a déclaré qu’il: «y a quelques années, ce massif forestier de 68 000 ha aurait dû être érigé en parc, privant les Banen de tout accès à cet espace. Sans oublier qu’il rendait difficile leur retour sur la terre de leurs ancêtres. Le président de la République a fait arrêter la procédure. Prenant ainsi en compte le plaidoyer de la majorité des Banen. Et ce 21 juillet, le Premier ministre, chef du gouvernement, a signé un arrêté faisant de cette forêt une Unité forestière d’aménagement (UFA), au grand dam de certaines ONG et Banen de la diaspora qui privilégiaient l’option du parc», peut-on lire.

Avec ce statut d’UFA, «les Banen condamnés à l’errance depuis des décennies vont enfin pouvoir retourner au bercail, mais aussi et surtout: bénéficier des infrastructures routières, de la construction des centres de santé et des écoles, des ponts et forages, de la réhabilitation des chefferies traditionnelles, sans oublier des avantages sur le plan de l’emploi notamment pour les jeunes, de la création des richesses dont des structures locales de transformation du bois, la création de PME, le paiement de la redevance forestière et son reversement aux communautés…», lit-on.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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