Le ministre de l’Agriculture et du Développement Rural (MINADER), Gabriel Mbaïrobe, a visité les champs de production de tomates de la région de l’Ouest les 17 et 18 décembre 2020. Il était question pour le MINADER de se rassurer de ce que les «produits vivriers seront disponibles sur les marchés locaux pendant les périodes de fêtes de fin d’année et même au-delà», rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 22 décembre 2020.

Ainsi, il a pu observer de vastes exploitations maraichères de tomates à Mangoum (Foumbot), à Banekané (Bangangté) et de pastèques à Bantoum I (Bangangté). «Une satisfaction pour le MINADER qui a apprécié le courage, le dynamisme et le professionnalisme de ces producteurs qui ont surmonté les pertes enregistrées en raison du passage néfaste du Covid-19», peut-on lire.

Ces 16 000 producteurs que compte la Société coopérative des producteurs vivriers et maraichers du Noun (COOPROVINOUN), estiment à plus de 2 milliards de FCFA les pertes suite à la pandémie du Covid-19.

Ainsi, le patron de ce département ministériel a rappelé la volonté du gouvernement de soutenir les producteurs, principalement les producteurs de tomate et autres produits maraîchers. Surtout ceux de l’arrondissement de Foumbot qui, selon les dernières données de 2018, produisent 300 000 tonnes sur les 800 000 tonnes de tomates disponibles au Cameroun.

«Comme premier jet du soutien gouvernemental, le MINADER a remis à ces producteurs 400 sacs d’engrais, 800 litres d’insecticides, 500 pulvérisateurs et 100 motopompes», lit-on. Gabriel Mbairobe a aussi annoncé «dans un futur proche, la construction de multiples unités de stockage frigorifique et de transformation pour réduire les pertes post-récoltes de tomates et des productions vivrières. Ces actions vont accompagner le soutien aux petits producteurs afin qu’ils reconstituent leurs moyens de production et la créent des ceintures agricoles autour des agglomérations, afin d’éviter toute rupture dans la chaîne d’approvisionnement», affirme notre confrère.

Wilfried ONDOA