Dans sa publication du 28 juin 2017, Le Quotidien de l’Economie explique clairement que, la Facilité Elargie de Crédit (FEC) fournit une aide financière aux pays tels que le Cameroun et les autres cinq pays de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), qui connaissent des difficultés prolongées de balance des paiements. La FEC a été créée comme guichet du fonds fiduciaire pour la réduction de la pauvreté et pour la croissance (fonds fiduciaire RPC), dans le cadre d’une réforme plus large visant à assouplir le soutien financier du Fonds Monétaire International (FMI) et à mieux l’adapter aux besoins divers des pays à faible revenu, notamment en période de crise.
Si l’on en croit le journal, la FEC est le principal outil dont dispose le FMI pour apporter un soutien à moyen terme aux pays à faible revenu. Dans le cadre d’un accord FEC, souligne le quotidien, l’aide est accordée pour une durée initiale de trois à quatre ans, avec une durée maximale totale de cinq ans. Après qu’un accord FEC a expiré ou a été annulé, de nouveaux accords peuvent être approuvés. Le montant du financement mis à disposition au titre de ce programme est déterminé cas par cas, en fonction du besoin de la balance des paiements du pays, de la solidité de son programme économique, de sa capacité de rembourser le FMI, de l’encours des crédits du FMI et des antécédents du pays en matière d’utilisation des ressources du FMI, et il doit être conforme à certaines normes d’accès.
Le montant du financement concessionnel disponible au titre du fonds fiduciaire RPC est limité à 75 % de la quote-part par an et l’encours total des crédits concessionnels à 225 % de la quote-part. Ces plafonds peuvent être dépassés dans des circonstances exceptionnelles. Le financement peut être augmenté en cours d’accord, si cela s’avère nécessaire. Le taux d’intérêt des financements accordés ici était de 0 % jusqu’à fin 2016, avec un différé d’amortissement de cinq ans et demi et une échéance maximale de dix ans. Le Cameroun qui a recours à ce crédit accepte d’appliquer un ensemble de mesures qui contribueront sensiblement à stabiliser durablement sa situation macroéconomique à moyen terme, précise Le Quotidien de l’Economie.