Les partis de l'opposition crient, à chaque fois, à la fraude lors des échéances électorales. Ils accusent également le parti au pouvoir, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC), d'avoir verrouillé le système électoral pour se mettre à l'abri d'une défaite.
La création d'un organe indépendant pour l'organisation des élections, ELECAM (Élections Cameroon) en passant par l'ONEL (Organe national des élections), l'introduction de la biométrie, sont jugées insuffisantes par les partis de l'opposition au Cameroun. Le principal problème pour eux, reste le code électoral, dont ils réclament la révision.
Le code électoral révisé permettrait aux partis politiques d'aller aux élections à arme égale. Le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) entend bien poursuivre ce combat. Le président du MRC,classé deuxième à l'élection présidentielle de 2018, Maurice Kamto, l'a martelé ce 24 mai 2020, à travers son compte Twitter.
«Nous n'accepterons pas la succession gré à gré dans notre pays, ni de nouvelles élections populaires sans une réforme consensuelle du système électoral. Seul le peuple camerounais devra choisir ses dirigeants légitimes, dans la liberté et la transparence démocratique», lit-on.
Voici le tweet de Maurice Kamto