Cameroun - André Mama Fouda, Ministre de la Sante: «Il est établi qu’entre 30% et 42% des décès maternels au Cameroun peuvent être évités grâce à la Planification familiale»

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 14-Jul-2017 - 15h41   8888                      
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André Mama Fouda au CHRACERH Archives
Le Ministre de la Santé publique insiste sur l’importance des contraceptifs et précise qu’il ne s’agit aucunement d’empêcher la femme de donner naissance. Cependant il est question de lui fournir des outils pour mieux gérer sa fécondité.

Jeudi 13 juillet 2017 André Mama Fouda le Ministre de la Santé publique (Minsanté) a donné un point de presse sur la Planification familiale (Pf). Ledit point de presse a permis au Ministre de procéder au lancement de la semaine dédiée à la promotion de la Planification familiale. Il a insisté sur le fait qu’il n’est pas question d’empêcher la femme de donner naissance, mais il est question de lui donner la possibilité de choisir le moment opportun pour le faire. Aussi le Minsanté a expliqué à quoi renvoie de façon concrète la Pf, composante de la santé de reproduction.

«La Planification familiale est un ensemble d’outils mis à la disposition de la femme pour lui permettre de mieux gérer sa fécondité. Il ne s’agit donc pas d’empêcher cette dernière de procréer mais plutôt d’éviter les grossesses non désirées. En fait nous voulons prévenir «les 4 Trop» de la mortalité maternelle. Dans le 1er (Trop précoce), la jeune femme doit maîtriser sa fécondité en tombant enceinte au bon moment. Notamment lorsque l’appareil génital est mature. Le 2ème (Trop rapprochées) permet d’espacer les naissances. Les hommes doivent laisser l’organisme de leur compagne se reconstituer. Le 3ème (Trop nombreuses) sera possible si le bien-être et le développement économique sont assurés tant pour les parents que pour les enfants. Enfin dans le 4ème (Trop tardives), la Pf permet d’éviter et de s’exposer aux risques de mortalité maternelle», a expliqué André Mama Fouda.

Au cours du point de presse, le Minsanté a souligné que la contraception rentre progressivement dans les habitudes de la femme camerounaise. Par exemple la prévalence contraceptive est passée de 23% en 2011 à 34% en 2014. Ce qui signifie que près de 1/3 de femmes en union ont eu recourt à une méthode contraceptive en 2014.

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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