Cameroun - Appui: Le financement des projets au menu de la troisième édition du Marché de l’investissement

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 11-Dec-2020 - 11h39   6993                      
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Photo de famille après des travaux de l'API archives
Les promoteurs sélectionnés ont présenté leurs projets aux financiers par visioconférence.

Ouverte le 9 décembre, la troisième édition du Marché de l’investissement de l’Agence de promotion des investissements (API) s’est achevée le 10 décembre 2020 à Yaoundé. Tenue par visioconférence, il était question pour la quinzaine de promoteurs sélectionnés sur plus de 150 dossiers, de présenter leurs projets aux banques et autres responsables d’établissements financiers présents, afin de les vendre.

Ainsi, le thème des travaux de cette troisième édition était: «Quel soutien des banques, des organismes de financement et des établissements de micro finance aux promoteurs/porteurs de projets d’investissement visant à booster l’import substitution», rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune dans son édition du 10 décembre 2020.

D’après le journal, «les projets sélectionnés s’inscrivent justement dans ce cadre qui vise à réduire le déficit de la balance commerciale du Cameroun. Il s’agit entre autres de la production des semences de maïs et autres féculents, de poisson, de riz, de manioc, de cacao, etc.».

Lors de son allocution à l’ouverture des travaux, Marthe Angéline Minja, la directrice de l’API a déclaré que: «au cours de la 3ème édition du Cameroon Investment Forum, il y a un certain nombre de produits de première nécessité qui ont été recensés et qui sont responsables du déficit de la balance commerciale. Nous avons passé en revue ces produits et nous nous sommes rendus compte qu’ils peuvent être produits au Cameroun. Le gouvernement s’attèle donc à adresser cette problématique de telle sorte que dans les années à venir, on puisse être autosuffisant et ainsi réduire le déficit de notre balance commerciale. Nous voulons donc promouvoir les projets issus de ces secteurs et voir comment les banques peuvent accompagner en finançant», lit-on.

Enfin, notre confrère précise que pendant ces travaux, les banquiers ont parlé des difficultés qu’ils rencontrent et dont ils ne parlent pas toujours avec les porteurs de projets.

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
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