Mobilisation des acteurs nationaux autour du processus de ratification du Traité sur l'Interdiction des Armes Nucléaires (TIAN) par le Cameroun. C'est le but de cette rencontre, autour d'un atelier ce jeudi 06 août 2020 à Yaoundé. 40 pays ont adhéré au traité mais le Cameroun n'en fait pas partie. Pourtant le gouvernement a voté en 2016 une loi nationale sur le régime des armes et munitions, qui inclut l'interdiction des armes nucléaires.

« Aucun état n'est à l'abri des dégâts que causent les armes nucléaires. C'est pour cela que nous avons réuni aujourd'hui les ministères clés dans le processus de ratification de ce traité. Nous avons les parlementaires, et les chercheurs pour faire comprendre la question de la main nucléaire et les impacts environnementaux et sur la vie des êtres humains, afin que l'état du Cameroun soit davantage encouragé à adopter ce traité » indique Guy Blaise Dongmo, directeur des programmes de la ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté (WILPF Cameroon) .

Cette approche de WILPF Cameroon, qui a mobilisée les responsables des ministères de la défense, de l'administration territoriale, des relations extérieures ou encore de la police vise à rendre justice aux victimes des bombardements et des attaques nucléaires.

 « Nous pensons qu'il est plus que jamais important que le Cameroun, qui a participé à l'adoption de ce traité en 2017, apporte sa ratification pour atteindre le quota de 50 pays, et que le monde entier s'inscrive en faux contre la fabrication et la prolifération de ce type d'armes » fait savoir Armelle Ndogmo, coordonatrice de WILPF Cameroon.

Cette réflexion est menée avec en toile de fond la commemoration ce 06 août du 75 ème anniversaire des bombardements d'Hiroshima et Nagasaki.