Le Conseil Constitutionnel a ordonné la reprise des opérations de vote des élections législatives dans dix circonscriptions de la région du Nord-Ouest et une circonscrition dans le Sud-Ouest, à cause des soucis dans l’organisation matérielle de l’élection. Une décision qui intervient, alors que la session de plein droit de l’Assemblée Nationale doit se tenir après la proclamation des résultats des législatives par le Conseil Constitutionnel.

Interrogé sur cette situation, le Pr Samuel Efoua Mbozo’o, affirme que le processus va se poursuivre normalement après la proclamation des résultats par le Conseil Constitutionnel.

«D’après les informations en ma possession, les 11 circonscriptions concernées rassemblent 13 sièges de députés sur les 180 que compte l’Assemblée Nationale. Un calcul rapide fait révèle que ce sont 167 députés qui devraient être proclamés élus dans les jours qui viennent. Ce qui veut dire  que le quorum qui permet à l’Assemblée  Nationale de siéger, est largement atteint», a affirmé l’ancien Secrétaire Général de l’Assemblée Nationale.

Il continue en disant que: «la session de plein droit est considérée comme une session ordinaire, selon le règlement intérieur de cette chambre. Ce même texte voudrait qu’au cours de la première session ordinaire, le quorum exigé est la moitié des sièges, plus un. Soit la majorité absolue qui est de 91 sièges, on est bien au-delà de ce chiffre».

Quant à l’impact de la reprise partielle des élections sur le bureau de la chambre basse du parlement, qui doit être constitué lors de cette première session, l’historien répond: «je ne pense pas qu’il y ait une grande différence… le bureau va être mis en place avec les députés qui seront proclamés élus dans les jours qui viennent. Sauf s’il y  a des partis qui n’auront des députés que lors du scrutin partiel qui va être organisé et d’où sortiront 13 députés».

Wilfried ONDOA