Cameroun - Assurance routière: Les délais d'indemnisation désormais raccourcis grâce à une nouvelle convention d'indemnisation

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 22-Jul-2017 - 13h06   10343                      
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La voiture accidentee ---
Elle a été présentée jeudi dernier à Douala par l'Association des Sociétés d'Assurance du Cameroun (ASAC).

Pour aboutir à une indemnisation après un accident, les victimes ayant souscrits à une assurance devaient généralement s'armer de patience. De longs mois s'écoulaient parfois afin qu'elles puissent être dédommagées. Devant cette situation généralisée, l'Association des Sociétés d'Assurance du Cameroun (ASAC) a réuni le 20 juillet dernier à Douala,  les responsables d'entreprises pour leur parler de l'Idemnisation Directe des Assurés (IDA).

"C'est une convention mise en place par les assurances qui consiste à indemniser directement les assurés après un sinistre", explique Madame Etamè, responsable des sinistres à Chanas Asurances. D'après le quotidien Le Messager du vendredi 21 juillet 2017, il s'agit d'une convention qui a pour objet de réduire les délais d'indemnisation des sinistres allant jusqu'à deux ans, même pour les cas minimes de 100 000 FCFA. Dans la même lancée, elle vise aussi à ramener un climat de paix et de sérénité entre les assureurs et les trasnporteurs.

 Toutefois, pour faire recours à une IDA, il faut que les dommages soient matériéls et les mis en cause soient deux minimums et assurés. Après un accident par exemple, les deux conducteurs doivent remplir de façon consensuelle le "constat amiable d'accident automobile qu'ils déposeront chacun chez leurs assureurs. Il faut veiller à bien remplir ce formulaire que chaque assuré doit signé", apprend-on.

" Cette mesure va apaiser nos relations avec les assurances qui très souvent nous font voir des vertes et des pas mûres pour nous indemniser. Pourtant nous payons cash", indique le coordonnateur d'une agence de voyages. Pour les patrons d'entreprises de transports, c'est donc une avancée non négligeable dans leurs activités. En outre, ils sont appelés à constituer une force pour mieux défendre leurs droits face aux assurances. Par contre, certains transporteurs soutiennent que les termes de cette convention en vigueur depuis janvier 2017 doivent être revus, peut-on lire dans le journal.

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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