Cameroun - Assurances: La Banque Atlantique veut accompagner le ministère des Finances dans la relance des activités économiques post-Covid-19

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 22-Oct-2020 - 16h01   7721                      
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A cet effet, une délégation de cette banque conduite par son directeur général, Norbert Ngniwake, est allée faire des propositions au ministre Louis Paul Motaze le 20 octobre 2020.

Dans le cadre de la relance des activités économiques post-Covid-19, la Banque Atlantique propose d’accompagner le ministère des Finances. C’est dans ce sens que le ministre Louis Paul Motaze a reçu une délégation de cette banque le 20 octobre 2020 à Yaoundé. Cette délégation conduite par le directeur général de la banque, Norbert Ngniwake, devait mettre en place un groupe de travail et définir les contours de leurs propositions.

D’après le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 22 octobre 2020, les propositions de la banque «portent sur les assurances-cautions, les prêts bancaires pouvant être garantis par les assureurs, comptes-garanties, retenus-garanties et avances de démarrage des activités, entre autres».

Norbert Ngniwake explique à notre confrère «qu’à chaque fois qu’un entrepreneur a gagné un marché, généralement le ministère des Finances lui fait une avance de fonds mais pour avoir la garantie que ce marché sera exécuté, les assureurs délivrent une caution».

Le journal indique que Louis Paul Motaze a salué cette initiative qui «vient à point nommé». D’après lui, «si la crise sanitaire n’est pas tout à fait achevée, la crise économique elle, ne fait que commencer», peut-on lire.

Le MINFI est aussi revenu sur les orientations données par le chef de l’Etat, notamment «l’appui au secteur privé qui a subi de plein fouet, les effets de la pandémie (actions directes de l’Etat à travers la fiscalité et le financement de certains secteurs). Des actions viennent également des partenaires comme les banques ou assurances. Il s’agit notamment pour les banques d’accorder des crédits, mais elles sont souvent réticentes parce que pas suffisamment de garanties. C’est à ce niveau que l’assureur intervient», note le journal.

Wilfried ONDOA

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Wilfried ONDOA
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