Cameroun - Attaques de Boko Haram: «Il n’y a pas eu de relâchement. Nous luttons contre un ennemi invisible», déclare Issa Tchiroma le Ministre de la Communication

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 24-Aug-2016 - 07h22   50570                      
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Issa Tchiroma Bakary, Ministre de la Communication Archives
Dans un entretien accordé à nos confrères de Cameroon Tribune le Ministre fait le point sur les récentes attaques de la secte terroriste.

La ville de Mora dans la Région de l’Extrême-Nord a été dimanche dernier victime des attaques de la secte terroriste Boko Haram. Les forces de défense et de sécurité camerounaises ont indiqué le bilan de quatre morts et de 24 blessés. Issa Tchiroma Bakary, le Ministre de la Communication (MINCOM), a livré son analyse sur le sujet dans un entretien accordé à nos confrères de Cameroon Tribune du 23 août 2016.

À la question de savoir si ces nouveaux attentats sont le signe d’un relâchement. Partant du fait que depuis un certain temps on a tout de même constaté une accalmie. Issa Tchiroma déclare: «Il n’y a pas eu de relâchement. C’est plutôt l’efficacité des groupes impliqués dans la lutte qui a permis de réduire à sa plus simple expression les activités intenses et criminelles de Boko Haram. L’on a effectivement constaté une baisse de régime de la secte islamiste. Cela ne veut pas dire que celle-ci n’existe plus. Mais que la synergie des différents groupes, dont les comités de vigilance, les prédicateurs religieux a réussi à réduire l’influence de Boko Haram. Nous luttons contre un ennemi invisible. Nous ne savons pas quelle forme prendra la secte demain. C’est à ce titre que la vigilance doit être de mise».

Parlant spécifiquement de l’attaque de Mora du weekend dernier, le MINCOM dit que «l’objectif inavoué  était de rentrer dans le marché pour causer le maximum de pertes en vies humaines. Nous avons une chance extraordinaire que cet objectif n’a pas été atteint».

Sur le bilan des victimes de cet attentat, il déclare que «le nombre de blessés actuellement est de 28 dont six graves. Je voudrais simplement dire que nous sommes en train de livrer la bataille à un ennemi invisible qui avance toujours masqué. Un ennemi lâche, déshumanisé, mais dont nous finirons par venir à bout».

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Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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