Cameroun: Beko’o Abondo aux commandes de la Garde présidentielle - Emmanuel Amougou confirmé à l'Etat-major particulier avec des étoiles de général - Le colonel Melingui, du palais au Quartier général

Par | Cameroon Tribune
- 28-Jan-2013 - 08h30   55396                      
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Le désormais général de brigade aérienne Emmanuel Amougou, nommé à ce grade vendredi dernier par décret présidentiel, en même temps qu’il était confirmé à la tête de l’Etat-major particulier du président de la République où il assurait l’intérim depuis le 11 mars 2011, est commandant de bord et instructeur pilote
Cameroun: Beko’o Abondo aux commandes de la Garde présidentielle Nommé commandant par intérim vendredi dernier, le chef de bataillon est un produit de la «maison Gp.» C’est en 1999 que le chef de bataillon Raymond Jean Charles Beko’o Abondo, nouveau commandant par intérim de la Garde présidentielle, rejoint cette unité d’élite. Après avoir été officier d’encadrement au sein de la Compagnie d’état-major de l’armée de terre. Mais auparavant, il aura suivi une longue formation et de nombreux stages de perfectionnement au Cameroun et à l’étranger. C’est ainsi qu’après un baccalauréat D et un passage à la Faculté des Sciences de l’université de Yaoundé, il suit une formation de base d’officier d’armées à l’Académie militaire d’Evelpidon à Athènes en Grèce de 1992 à 1997. Le chef de bataillon Beko’o Abondo, qui a vu le jour le 8 mai 1972 à Batouri, a parallèlement occupé de nombreuses fonctions au sein de la Garde présidentielle. De 1999 à 2001, il est commandant de la compagnie d’appui du 1er groupement d’intervention. De 2001 à 2002, il occupe les mêmes fonctions au sein du 2e groupement d’intervention avant de diriger pendant cinq ans la batterie d’artillerie sol-air de cette unité d’élite. Une fonction qu’il a cumulée pendant un an avec celle de commandant de la Compagnie de soutien. En 2007, il est commandant par intérim du Groupement de reconnaissance et d’appui. Chef du bureau des ressources humaines de la Garde présidentielle de 2007 à 2008, il est ensuite commandant du Centre d’instruction commando de la Gp jusqu’en 2009. De février 2009 à sa nomination vendredi dernier, il était assistant du conseiller technique à la présidence de la République chargé des forces spéciales. Marié et père de deux enfants, il parle couramment le français, l’anglais et le grec. Jean Francis BELIBI Emmanuel Amougou confirmé à l'Etat-major particulier avec des étoiles de général Le désormais général de brigade aérienne Emmanuel Amougou, nommé à ce grade vendredi dernier par décret présidentiel, en même temps qu’il était confirmé à la tête de l’Etat-major particulier du président de la République où il assurait l’intérim depuis le 11 mars 2011, est commandant de bord et instructeur pilote sur des aéronefs de type Buffalo, C 130 et Gulfstream III (G III). Il est par ailleurs pilote de transport, issu du Cours spécial de l’Ecole de l’air (Csea) de Salon-de-Provence en France, promotion 1975 « Capitaine Didier Duthoit ». Major Afrique Caraïbes Pacifique (Acp) à l’entrée dans cette Ecole qui comptait six Camerounais, il a pour promotionnaire encore en activité, le général de brigade aérienne Jean Calvin Momha, actuel chef d’Etat-major de l’armée de l’air. Il totalise environ 5 000 heures de vol. De retour au Cameroun après cette formation, il est affecté à la Base aérienne de Douala, actuelle Base aérienne 201, unité qu’il va quitter en tant que Commandant de groupement des moyens opérationnels. Il rejoint alors l’Etat-major particulier (Liaison air), actuel service des déplacements présidentiels, où il pilote le GIII présidentiel. A la suite du décès du colonel Betal, il est sollicité par le défunt général de brigade Blaise Benae, alors chef d’Etat-major particulier du président de la République, pour l’expédition des affaires courantes au service des Affaires militaires. Par décret présidentiel signé le 11 mars 2011, il est nommé chef d’Etat-major particulier du président de la République par intérim. Le nouveau promu au grade de général de brigade aérienne et confirmé au poste de chef d’Etat-major du président de la République est marié et père de neuf enfants. Il faut rappeler que dans ses missions, et conformément aux dispositions de l’article 51 du décret n°2001/412 du 9 décembre 2011 portant réorganisation de la présidence de la République, l’état-major particulier du président est chargé de l’examen des affaires militaires qui lui sont confiées par le président de la République ; de l’étude des affaires militaires qui relèvent de la présidence de la République ; des liaisons aériennes présidentielles. Il participe en outre à l’organisation des honneurs militaires à rendre au président de la République et aux chefs d’Etat étrangers dans les différentes cérémonies. Jean Francis BELIBI Le colonel Melingui, du palais au Quartier général L’officier supérieur mettra désormais sa riche expérience au service de la protection de la capitale. Porté en triomphe par sa famille, les proches, les autorités militaires, l’homme est resté égal à lui-même. Il a naturellement eu des mots de gratitude pour le chef de l’Etat. Le colonel a aussi promis de se mettre à la disposition du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense. Bien plus, à ses futurs collaborateurs, il promet de mettre son expérience à contribution pour travailler avec tout le monde. Et lorsqu’il parle d’expérience, cet officier plus connu pour ses états de services à la Direction de la sécurité présidentielle, sait de quoi il est question. Son curriculum vitae indique son passage au Collège interarmées de défense à Paris, à l’Ecole pratique des Hautes études à Paris, à l’Ecole d’état-major du Maroc, au Centre d’instruction des forces armées nationales à Ngaoundéré, à l’Ecole militaire Interarmes (1987-1989) pour la partie militaire de sa formation. De 1981 à 1986, le colonel Melingui Nouma a été au Ghana Nautical College d’où il est sorti avec le diplôme d’ingénieur en électronique option maintenance radar. Normal donc que dans cette autre vie, il ait été ingénieur d’études à la Cameroon Television (CTV) d’alors. Son expertise dans l’installation et le contrôle des relais des faisceaux hertziens et dans l’installation des centres de diffusion TV montrent bien qu’il a fait un bref passage à la faculté des sciences de l’université de Yaoundé. Suite logique d’un parcours scolaire qui l’aura conduit du lycée d’Obala au lycée de Ngaoundéré. Il est titulaire d’un baccalauréat C. C’est en 1995 qu’il est détaché à la Direction de la sécurité présidentielle (DSP). Au moment où il quitte ce service, il occupe, depuis l’an 2000, le poste de chef du groupement de protection. Le nouveau commandant de la brigade du Quartier général a accédé au grade de colonel en 2009. Il a une bonne connaissance du français, de l’anglais, de l’espagnol et de l’arabe. Le colonel Melingui Nouma a plusieurs distinctions honorifiques dont la médaille de la Croix de la valeur militaire avec inscription à l’ordre de l’armée. Né le 14 décembre 1957, il est marié et père de six enfants. Armand ESSOGO




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