Hamad Kalkaba Malboum (Yaounde, le 5/04/2017) CNOSC
Le colonel à la retraite Kalkaba Malboum promet tout de même de tirer les leçons de cette déconvenue.
Le Cameroun a subi un nouveau revers sportif de taille ! Comme en 2012 et 2016, la Cameroon Olympic Team partie à Tokyo pour les Jeux Olympiques 2020, est revenue bredouille à la maison.
Les douze athlètes camerounais présents à la 32e édition des JO ont été éliminés dès l’entame de leurs compétitions respectives. Exceptés Joseph Emilienne Essombe Tiako, qui a perdu la finale du bronze et le boxeur Albert Ayissi Mengue, vainqueur de son premier combat.
Les autres ont parfois fait de la simple figuration. Notamment Sarah Nana Haffou (tennis de table); Vanessa Mballa Atangana, Arrey Sophina (judo); Wilfried Seyi, Albert Mengue Ayissi, Maxime Yegnong (boxe); Yves Charly Ndjoume, Elisabeth Milanesi (natation), Clémentine Noumbissi, Jeanne G. Eyenga (haltérophilie); et Emmanuel Eseme (athlétisme).
Sans surprise, le Cameroun s’est classé parmi les derniers des jeux. Et à l’heure du bilan, le Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC) est pointé du doigt. L’instance est accusée de mener une mauvaise politique en matière d’encadrement des athlètes, surtout le volet de l’octroi des bourses olympiques.
Son président n’est pas de cet avis. Dans une interview récemment accordée à la CRTV, la chaîne publique, Hamad Kalkaba Malboum tente de justifier l’échec par la survenue du COVID-19 et le manque de moyens financiers.
«Le Cameroun n’as pas eu accès au podium, mais je pense que nos athlètes se sont battus au mieux de leur forme. Il y avait plus forts qu’eux. Il faut maintenant tirer les leçons de cette participation, se réajuster pour Paris 2024», affirme le colonel à la retraite.
«Nous avons fait une évaluation à chaud, on va faire une évaluation plus approfondie une fois au Cameroun pour voir quels sont les problèmes de préparation auxquels nous avons été confrontés, et quelles sont aussi les difficultés que nous avons rencontrées compte tenu de l’environnement de pandémie, des engagements de notre pays à divers fronts… Moi j’ai le sentiment que le potentiel, le talent existe. Mais nous n’avons pas eu les moyens disponibles en temps voulu pour essayer de mettre les sportifs au niveau souhaité. Il y a aussi l’environnement qui ne permettait pas les déplacements d’un pays à un autre. Il a manqué pour certains de nos athlètes de bons sparring parthners», a ajouté M. Kalkaba Malboum qui est par ailleurs président de la Confédération Africaine d’Athlétisme.
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