L’éternelle brouille entre Petit-Pays et son ancien protégé Samy Diko, ravivé il y a quelques semaines par les deux hommes, a pris des allures morbides, instillées par les dernières révélations faites par le Turbo d’Afrique concernant cette querelle qui dure depuis plus d’une vingtaine d’années. Après l’avoir taxé à plusieurs reprises d’ingrat et d’hypocrite, Samy Diko serait aujourd’hui un loup déguisé en agneau, qui aurait tenté d’assassiner son bienfaiteur afin de connaitre la même gloire que lui. Du moins c’est ce qu’a affirmé Petit Pays dans une interview accordée à nos confrères de Sun Tv.

« Il faut que les gens sachent aujourd’hui pourquoi il y a ce problème entre lui et moi et pas avec les autres. Quand il a habité ici, le motif sur lequel je suis touché c’est que les gars qui venaient ici me voir, comme amis, comme producteurs devenaient ses amis par derrière, parce que je refusais de les accompagner en route et ce sont mes enfants qui le faisaient et ils devenaient des amis contre moi. Ceci pour détruire l’homme qui reste résistant jusqu’à cet âge. Ma présence et ma résistance sur la scène dérangent les gens. Tant que je vis, il ne voudrait jamais qu’on l’appelle le fils du père. Nous sommes des africains, nous sommes des Bantou. Tout ceux qui ont des parents, des ancêtres, des familles au village appelez et demandez-leur de regarder si cet enfant a fait mal au Grand Maitre? Ils vous diront à l’instant T que c’est vrai», a-t-il vitupéré.

D’ailleurs, a-t-il poursuivi, ce sont ces nouveaux amis que Samy Diko, de son vrai nom Samuel Dikongue, s’est fait à l’époque où il résidait encore chez «L’Avocat Défenseur des femmes» qui l’ont poussé à attenter à sa vie.

«J’ai été empoisonné par cet enfant. Il m'a empoisonné. Il m'a mis le poison dans la nourriture pour que je meurs. Il croyait qu'il fallait qu'il me tue pour régner. Ce sont mes amis qui ont produit ses albums qui l'ont mal conseillé», a-t-il déclaré. Nul doute qu’au vu de la gravité de ses accusations, «Le 1 des 1» pourrait répliquer dans les prochains jours.