Cameroun - Calixthe Beyala à l’Arène: Réaction de Luc Perry Wandji, le journaliste de LTM qui a fait perdre le contrôle à l’écrivaine franco-camerounaise

Par Wiliam TCHANGO | Cameroon-Info.Net
DOUALA - 22-Feb-2017 - 22h03   58404                      
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Luc Perry Wandji Capture d'écran
«Je n’entends malheureusement pas prendre part à ce "Goncourt des vacheries et des saloperies"», a indiqué le Directeur de l'information de La Télévision du Monde (LTM).

Les réactions se multiplient après le passage mémorable de l’écrivaine franco-camerounaise, Calixthe Beyala sur le plateau de l’émission l’Arène, dimanche soir sur Canal 2 International. S’étant abstenu depuis de s’exprimer sur la passe d’armes qu’il a eue avec l’ancienne compagne du célèbre animateur français Michel Drucker, Luc Perry Wandji, le journaliste qui a poussé l’invitée dans ses retranchements lors du duel (elle a quitté momentanément le plateau) est finalement sorti de sa réserve mardi.

Il s’est exprimé  à travers un post laissé sur son compte Facebook. Un message dans lequel il remercie tous ceux qui l’ont soutenu après ce scénario insolite, presque jamais connu sur un plateau de télé au Cameroun, mais répond aussi à ses détracteurs qu’il juge minoritaires. Il dit cependant n’avoir pas l’intention d’apporter une réplique aux propos Calixthe Beyala qui les ayant déjà copieusement insultés au cours de l’émission a remis ça le lendemain dans un post publié sur sa page Facebook.

« À vous mes amis qui n’arrêtez pas de me demander d’apporter une réplique aux invectives publiées récemment par "la bête" sur sa page Facebook, je suis au regret d’annoncer que je n’entends malheureusement pas prendre part à ce "Goncourt des vacheries et des saloperies". Ça sied surtout aux salopes. La preuve... » Indique-t-il. Mais là, c’est déjà plus qu’une réponse...

Le post de Luc Perry Wandji

Observant de très près la frénésie médiatique engagée depuis peu autour de ma modeste personne, Il m’a semblé urgent de prendre ouvertement la parole.

Mes premiers mots s’adressent à ces milliers de personnes qui me sollicitent en amitié, me soutiennent en me témoignant sympathie et admiration. Je ne suis  pas indifférent à toutes ces marques d’attention et d’estime. Je vous prie de me croire.

À ceux qui écument les réseaux sociaux, aboient, jacassent et hurlent contre moi - ils sont minoritaires ; heureusement ! -, J’oppose, en convoquant Audiart, un bruyant silence, de peur de les rendre plus intelligents qu’ils ne sont. Chutttt !!

Aux bien-pensants, adeptes du fétichisme intellectuel et qui prétendent que c’est moi qui ai cherché noise, je ne peux répondre autrement que par Bossuet: "Dieu se moque de ceux qui dénoncent les effets dont ils chérissent les causes".

À vous mes amis qui n’arrêtez pas de me demander d’apporter une réplique aux invectives publiées récemment par "la bête" sur sa page Facebook, je suis au regret d’annoncer que je n’entends malheureusement pas prendre part à ce "Goncourt des vacheries et des saloperies". Ça sied surtout aux salopes. La preuve...

Ma sensibilité à l’humanisme et à l’écologie me porte à vouloir laisser chaque espèce dans son milieu naturel. Je n’ai pas mes habitudes dans les poubelles de la pensée, je n’entends pas me faire initier.

Mes chers amis, je vous quitte, en espérant qu’on se parle une autre fois.

Comme on dit à la télé, A très vite.

LPW.

Auteur:
Wiliam TCHANGO
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