Cameroun: Calvin Zang Oyono, le nouveau président du groupe parlementaire RDPC au Sénat.

Par Adeline ATANGANA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 06-May-2018 - 19h34   9607                      
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Senateur Calvin Zang Oyono (centre) Archives
Pour la première fois depuis la mise sur pied du Sénat en 2013, le groupe parlementaire du parti politique au pouvoir sera dirigé par un ressortissant du Sud, la Région natale du président de la République.

La deuxième mandature du Sénat qui a commencé le 24 avril 2018, se déroulera pendant cinq ans en principe avec un nouveau président du groupe parlementaire du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) parti politique majoritaire.

Calvin Zang Oyono, sénateur nommé par décret présidentiel, est depuis le vendredi 04 mai 2018, le nouveau président du Groupe parlementaire RDPC. Il remplace à ce poste, Ndieh-Nso Georges Tabetando sénateur RDPC de la Région du Sud-Ouest. Ce dernier avait été nommé il y a un an pour remplacer l’ex Sénateur nommé de la Région du Sud-Ouest, Peter Mafany Musonge, promu à la présidence de la Commission nationale pour la promotion du bilinguise et du multiculturalisme. Mais Ndieh-Nso Georges Tabetando, élu vendredi dernier vice-président du Sénat, a été aussi contraint d’abandonner la présidence du groupe parlementaire du RDPC pour pleinement intégrer ses nouvelles fonctions au sein du nouveau bureau de la chambre haute.

Calvin Zang Oyono, le nouveau leader de l’unique groupe parlementaire au Sénat, est âgé de 73 ans, originaire de l’arrondissement de Zoétélé, département de Dja et Lobo dans la Région du Sud. Il est un pur produit de l’ENAM (Ecole nationale d’administration et magistrature). Cette élite administrative du Cameroun, marié et père de plusieurs enfants, a été contraint cette semaine, d’abandonner ses fonctions de Directeur général adjoint de la Cameroon oil transformation compagny (COTCO) au profit de son statut de Sénateur nommé par le Chef de l’Etat.  Il fait partie des 16 cas qui n’ont pas résisté à la bourrasque de la lutte contre des incompatibilités déclenchées par le SDF, parti politique leader de l’opposition.

Le SDF, qui a vu le nombre de ses sénateurs chuter de 14 à 07, n’a plus de groupe parlementaire. Le parti de la balance perd donc tous les nombreux avantages financiers, matériels et autres que procure la constitution d’un groupe parlementaire. Toutefois, au terme de longues tractations, le SDF a réussi à se faire attribuée l’un des quatre postes de vice-président.

La session de plein droit qui se tient pendant un mois au palais des congrès avec les 100 sénateurs nouvellement élus ou nommés, verra le lundi 07 mai 2018, la constitution des commissions.

Auteur:
Adeline ATANGANA
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