C’est le samedi 2 juillet 2016 que le Boeing 767, «Le Dja» de la compagnie aérienne camerounaise   Camair-Co, en provenance d’Addis-Abeba, la capitale éthiopienne, s’est posé sur le tarmac de l’aéroport international de Douala.

Selon le quotidien gouvernemental Cameroon Tribune du lundi 4 juillet 2016, l’avion avait à son bord uniquement l’équipage, à savoir les pilotes et des mécaniciens. «Ça fait exactement six mois que l’appareil a passés en Éthiopie pour des raisons de maintenance technique», explique l’un des mécaniciens approché par le journal.

Le retour de cet avion d’une capacité de 220 passagers est passé presque inaperçu, sans cérémonie quelconque. De quoi susciter des interrogations au vu de l’importance de cet appareil dans la flotte de Camair-Co, et les nombreuses critiques suscitées au sein de l’opinion autour de sa gestion. À l’aéroport international de Douala, il y a avait «juste quelques hommes et femmes de médias, le Directeur Général de la Camair-Co, Jean-Paul Nana Sandjo, assisté de membres de son personnel», fait savoir Cameroon Tribune.

Selon le journal, vu de l’extérieur, l’appareil brille d’une nouvelle jeunesse après la «cure» éthiopienne. Un tour rapide à l’intérieur permet de faire le même constat: «Le Boeing 767, parti en révision en Éthiopie, en revient rajeuni. Tout est propre, les sièges comme l’espace réservé aux commodités». Jean-Paul Nana Sandjo dira: «Le Boeing 767 est prêt pour le voyage, tout a été remis à neuf. Il peut reprendre les vols». Il ajoutera: «Il y a juste de petits contrôles à faire au niveau du Cameroun et de la Camair-Co, ainsi que des formalités administratives».