Comme beaucoup d’autres de ses coéquipiers, il reconnait que la sélection camerounaise fait face à un terrible manque d’efficacité. Mais rassure qu’un gros travail est en train d’être fait pour résorber cette grosse difficulté d’ici au prochain match, mercredi face à la Guinée Bissau.

Vous avez  dominé le Burkina Faso jusqu’à la 75e minute avant de concéder l’égalisation. Avez-vous facilement digéré ce scénario ?

Déjà, nous sommes contents de la prestation, c’est le plus important. Mais après, si le résultat n’a pas suivi, c’est l’entrée en compétition. Vous avez vu, c’était un match très difficile, le Burkina est une très grande équipe, on a mené jusqu’à la 75e minute, mais à la fin, on a pris un but. On s’est remis déjà de ce match, on est déjà en train de préparer le prochain dans toute la sérénité et dans tout le calme et je pense qu’on a un très bon potentiel, un très bon groupe pour aller chercher une victoire mercredi. On n’oublie le match de samedi, on va bien faire pour mercredi.

Qu’est-ce qui n’a pas bien fonctionné selon vous ?

On a été bien sur les lignes, défensivement et offensivement. Mais il faut encore qu’on travaille devant le but. C’était ça notre gros défaut. Déjà, c’est bien de se créer des occasions, ce n’est pas toujours facile, surtout dans une Coupe d’Afrique où les occasions sont difficiles à trouver. Après, il faut concrétiser. Là, tout le monde est conscient que ce soit les attaquants et les défenseurs, car même un défenseur peut se retrouver en position de marquer. Nous allons travailler là-dessus aujourd’hui et demain pour corriger les erreurs du passé.

Comment avez-vous jugé votre propre prestation ?

Ma prestation va avec celle du groupe. Vu qu’on a fait un bon match, je pense que j’ai été solide défensivement, ce qui est déjà ma tâche. Je suis un défenseur et il faut que je sois costaud défensivement et après, si je peux donner offensivement, c’est quelque chose de bien. Je pense que là-dessus, j’ai essayé de bien faire les choses, de donner 50% à l’attaque et 50 en défense. Maintenant, il faut se surpasser et je pense que pour le prochain match, il faudra que tout le monde se surpasse. Je dirais que ma prestation va avec celle du groupe.

À deux jours de la prochaine rencontre face à la Guinée-Bissau, quel est l’état d’esprit au sein du groupe ?

Vous constatez que dans la tanière, il y a un bon état d’esprit depuis le début, tout le monde est motivé. Que ce soit sur le terrain ou en dehors, il y a une très bonne ambiance, il y a un état d’esprit magnifique. Tous les joueurs sont prêts à aller chercher les trois points. Contre le Burkina qui est une très grande équipe, vous avez vu qu’on a fait un très grand match. On aurait pu remporter cette rencontre, mais en football, comme nous le savons tous, il y a trois résultats possibles. On accepte ce qu’on a pu faire samedi passé et voilà, les gars sont motivés pour ce prochain match.

On parle de beaucoup de pression dans la tanière par rapport à la suite de la compétition. Info ou intox ?

Je vous dirais que c’est une intox. Personne n’a une pression, c’est juste que nous sommes conscients, on sait ce qu’il faut. C’est notre boulot, on sait qu’il faut gagner. Il ne faut déjà pas se mettre la pression, parce que si tu le fais, tu vas mal faire. Il faut rester calme, aborder le match comme on en a l’habitude, c’est notre boulot. Je pense que ça va aller pour le prochain match.

Guinée Bissau, équipe prenable pour vous ?

Vous savez, toutes les équipes qualifiées pour la Coupe d’Afrique des Nations sont des équipes difficiles. Si tu dis que tu viens sur le terrain sachant que l’équipe est prenable, là, tu te trompes. La Guinée c’est une très grande équipe, elle a fait match nul face au Gabon qui joue sur ses terres et qui a une très bonne équipe. Il ne faut pas se le cacher, la Guinée n’est pas venue se balader. On va rester humbles, il n’y a pas à sous-estimer l’adversaire.