Cameroun - CHAN 2020: Le gouverneur du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, interdit la circulation des poids lourds à Douala pendant la période du tournoi

Par Frédéric NONOS | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 16-Jan-2021 - 12h31   7368                      
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Dieudonné Ivaha Diboua, Gouverneur de la Région du Littoral Archives
Ils ne circuleront plus sur les axes Carrefour marché des fleurs (Bonapriso)-Pont sur la Dibamba (entrée Est de Douala) entre 15 h et 22 h du 15 janvier au 8 février 2021.

Dans une note signée le 14 janvier 2021, le gouverneur du Littoral interdit la circulation des camions, poids lourds et véhicules de même catégorie sur les axes Carrefour marché des fleurs-Pont sur la Dibamba entre 15 h et 22 h. La décision de Samuel Dieudonné Ivaha Diboua s’étend du 15 janvier au 8 février 2021. Une période au cours de laquelle se déroule le 6e Championnat d’Afrique des Nations de football (CHAN), dont deux poules de huit équipes sont logées abrité par Douala.

La mesure, justifie le gouverneur, vise à éviter les embouteillages causés par la circulation de ces engins au moment où les équipes et délégations se rendraient aux stades pour disputer les matchs. Notamment au stade de Japoma, situé à l’entrée Est de Douala. En conséquence, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua instruit « les autorités administratives compétentes et les forces de maintien de l’ordre sont chargées chacune en ce qui la concerne de veiller à la stricte application de la présente mesure ».

Cette mesure intervient au moment où la mairie de Douala a élaboré un nouveau plan de circulation de la ville, relatif au CHAN, pour décongestionner la circulation. Pour assurer la sécurité des personnes pendant la compétition, le gouverneur du Littoral rappelle au respect scrupuleux de l’interdiction du port de sac à dos dans les bars, restaurants, supermarchés et stades.

Cette interdiction avait été décidée le 20 novembre 2020 par ce dernier, deux jours après l’explosion d’une bombe artisanale à Bonabéri (Douala 4e). Le bilan faisait état de deux blessés graves, admis à l’hôpital de la garnison militaire à Bonanjo, puis exploités par les services de sécurité.

Auteur:
Frédéric NONOS
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