L’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) a réuni depuis le 21 janvier 2020 à Yaoundé, des étudiants venus de plusieurs pays d’Afrique dont: le Kenya, le Togo, l’Afrique du Sud, le Benin et bien sûr le Cameroun.
Le but de cette initiative soutenue par la fondation allemande Konrad Adenauer, est de participer: «de l’enrichissement des connaissances des étudiants, et au renforcement de leurs capacités, par l’acquisition des outils leur permettant de mieux cerner les questions climatiques. Ceci afin de mieux négocier les intérêts de leur pays», a confié le directeur de l’IRIC, Salomon Eheth, dans les colonnes du quotidien Cameroon Tribune en kiosque ce 23 janvier 2020.
D’après le journal, la nécessité d’organiser cette formation s’est imposée par les effets visibles du changement climatique. Notre confrère relève que le changement climatique observé actuellement est en grande partie causé par l’Homme. D’après les experts rencontrés par Cameroon Tribune: «par nos actions de déforestation, de pollution marine, de feux de brousse, d’émission de gaz à effets de serre, l’eau chauffe, le niveau de la mer augmente, les glaces fondent et s’effondrent, les précipitations augmentent. De plus, les sécheresses sont de plus en plus longues et intenses».
Ce sont ces dérèglements qui inspirent l’organisation des fora et conférences au plan international, et la conception d’instruments juridiques. Ce séminaire qui s’achève ce jour avait pour enjeu, «la formation d’un diplomate complet, outillé sur les questions urgentes et préoccupantes qui engagent la responsabilité des Etats dans le monde», a précisé le directeur de l’IRIC au reporter de Cameroon Tribune.
Wilfried ONDOA