Cameroun - Climat Politique: Le Pr Mono Ndjana, (ancien secrétaire général adjoint du Comité centrale du RDPC) accuse Maurice Kamto d’être un suppôt de la Communauté internationale pour déstabiliser Paul Biya.

Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 18-Apr-2019 - 19h56   8015                      
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Pr Hubert Mono Ndjana Archives
Le philosophe camerounais estime que les pays occidentaux, Instituions et Organisations internationales qui exercent des pressions sur le Cameroun sont jaloux de sa stabilité.

Dans une interview accordée au quotidien Le Jour édition du jeudi 18 avril 2019, le Pr Hubert Mono Ndjana se prononce sur les différentes réactions, des Institutions et Organisations internationales au sujet de la dégradation du climat politique et sécuritaire au Cameroun.

D’après le philosophe camerounais, ces organisations sont «le bras séculier de la mondialisation néolibérale qui exerce un despotisme sur toutes les parties du monde de sorte que celui qui veut prendre une voie originale comme le Cameroun dans la stabilité ne répond pas à la logique d’une instabilité planétaire que veut instaurer la mondialisation au niveau des pays de la périphérie…Le Cameroun veut faire exception et eux ils ne peuvent pas accepter l’exception camerounaise».

«Le Cameroun a montré ses capacités de résilience, d’endurance, etc. Et le fait de sortir de l’image général qu’on s’est faite des pays du Tiers monde agace un peu les puissants si bien qu’ils veulent en découdre avec le président Biya et son régime en passant par des relais, des complices formés en Occident, adhérents des loges occidentales comme origine du pouvoir afin qu’ils viennent créer des troubles dans des pays stables», ajoute le philosophe.

Sans le citer, l’auteur de l’ouvrage «La  Philosophie Négro-Africaine - Essai de présentation générale», accuse le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun, Maurice Kamto d’être un relais de ces puissances occidentales.

«Le fait par exemple pour un agrégé de droit d’ignorer qu’on ne revient pas sur le verdict rendu par l’instance juridictionnelle suprême qui statue sur les élections dans un pays est quelque chose de scandaleux. Lui, il connaît le droit et ne peut pas se permettre de remettre en question un verdict rendu par une instance juridictionnelle suprême. A ce moment, que cherche-t-il? La guerre! Il fait partie des relais impérialistes de la mondialisation. Ce sont des valets de l’impérialisme qui viennent jouer aux dirigeants politiques extrêmement forts et qui ont donné des garanties aux bailleurs de la mondialisation et quand l’élection n’a pas marché, il faut à tout prix qu’ils embraillent sur la guerre civile», soutient le philosophe.

Auteur:
Béatrice KAZE
 @T_B_A
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