Le message porté du Commandant de compagnie de gendarmerie de Yabassi, Essono, a fuité sur les réseaux sociaux. Le document signé le 19 novembre 2018 renseigne qu’une convocation judiciaire a été faite le 6 octobre dernier par le préfet du Nkam, François Amougou à l’encontre du maire de Yabassi, Jacques Maboula Mboya.
Les griefs contre l’édile, lit-on dans le document, sont « abandon de poste et confiscation du patrimoine roulant communal pendant le processus électoral du 07/10/2018 ». De ce fait, Maboula Mboya doit se présenter demain 21 novembre à la compagnie de gendarmerie de Yabassi, « pour besoin d’enquêtes ».
Pour l’heure, l’intéressé n’a pas encore réagi. L’ancien militant de l’UFP (Union pour la Fraternité et la Prospérité) a quitté le parti d’Olivier Bilé en janvier 2018. Porté à la tête de la plateforme pour la Nouvelle République, l’homme politique a soutenu la candidature d’Akere Muna à la récente élection présidentielle.
Les proches de Jacques Maboula s’étonnent de ce que leur champion soit le seul maire au Cameroun à recevoir une telle convocation dans un contexte où la quasi-totalité des édiles étaient engagés dans la campagne électorale avec parfois les moyens de mairie.
Fred BIHINA