Cameroun – Climat social/Calixthe Beyala (écrivaine): «Depuis qu’un certain candidat à l’élection présidentielle a perdu, et qu’il a déclaré qu’il avait gagné, le Cameroun tourne à l’envers»

Par Claude Paul TJEG | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 29-Jun-2019 - 12h55   15591                      
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Calixthe Beyala Archives
Selon l’écrivaine, les malheurs du Cameroun résident dans l’entêtement de Maurice Kamto à penser qu’il est le seul vrai chef de l’Etat du Cameroun

 

Ce n’est plus un secret pour personne. Il est de notoriété publique que la célèbre écrivaine camerounaise Calixthe Beyala n’a que très peu de sympathie pour Maurice Kamto et son parti, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun. On ne sait pas très exactement à quand remonte cette animosité, mais ce que l’on sait avec exactitude, c’est qu’elle a pris des proportions insoupçonnées au lendemain de l’élection présidentielle du 07 octobre 2018.  Nourrie et attisée par l’attitude de Maurice Kamto qui avant, et même après le verdict du Conseil Constitutionnel a clamé à qui voulait l’entendre qu’il était le seul et unique vainqueur  à l’issue du scrutin électoral. Aujourd’hui, Calixthe est même convaincue que c’est cette persistance dans le refus du verdict de Clément Atangana (Président de la cour constitutionnelle) et de ses pairs  qui a conduit le Cameroun dans la  crise sociopolitique qu’il traverse actuellement. Dans un récent billet publié sur son compte Facebook, cette dernière affirme mordicus que «Depuis  qu’un certain   candidat l’élection présidentielle a perdu, et qu’il a déclaré qu’il avait gagné, le Cameroun tourne à l’envers»

Selon elle, depuis lors, les camerounais se comportent bizarrement, comme ils  l’on  peut fait par le passé «On s’en va se battre à des milliers de Kilomètres de notre famille, on casse nos ambassades, on s’engueule à longueur de temps sur les réseaux sociaux, on se lance des mots qui blessent, on ne sait pas bien pourquoi on s’invective, comme si le Cameroun allait s’arrêter parceque X ou Y  ne serait pas au pouvoir. On se debilise, on se cretinise, on s’imbécilise, c’est affreux ! Qui peu donc arrêter ce moulin fou, cette voiture sans volant qui roule vers ses propres abimes ? Allons  tous un effort. Arrêtons. Prions. Retrouvons nos esprits» A-t-elle déclaré.

Auteur:
Claude Paul TJEG
 @T_B_D
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