Le directeur général de la CRTV, Charles Ndongo, a arboré sa casquette d’éditorialiste au journal parlé de 13 heures de ce lundi 7 octobre 2019.

Dans cet éditorial spécial, le journaliste a salué la tenue la semaine dernière du Grand Dialogue National et la libération dans la foulée de 435 prisonniers, parmi lesquels Maurice Kamto et ses partisans.

«L’image est enviable, celle que le Grand Dialogue National vient de donner de notre pays. Un pays, qui il y a encore un mois, semblait totalement déboussolé, fiché, incapable de sortir d’une spirale de crises qui le conduisait tout droit vers sa dislocation. Et puis, le voilà revigoré, requinqué et regonflé d’espoir et d’espérance… il y a eu un Grand Dialogue National historique, ponctué d’épisodes où l’émotion fut à son comble et encadré d’actes présidentiels forts», note le patron de la CRTV.

Selon lui, «la magie de Paul Biya a encore opéré. Magie de la parole au sens biblique. La parole du 10 septembre 2019 en l’occurrence qui a immédiatement produit l’effet du tam-tam rassembleur… Magie de l’action, en temps voulu et choisi dans la plus grande discrétion, hors de toute pression».

«Si quelques esprits chagrins et mal inspirés persistent à en douter, eh bien la preuve est définitivement faite qu’il y a bel et bien un pilote dans l’avion Cameroun. Unique commandant de bord qui, de ce voyage, délimité par le mandat du peuple souverain, détermine le cap et les étapes, ainsi que le timing, la vitesse et les plans d’adaptation à une météo politique internationale sans cesse changeante par ces temps de grandes turbulences», poursuit Charles Ndongo.

Le fils de l’Océan (région du Sud) fait remarquer que Paul Biya, «ce pilote hors pair, dont la force de l’expérience fait encore recette et merveille, ajoute à son inestimable palette d’actions d’éclat, l’élégance de la clémence et de la hauteur où l’invite la nature unique de sa charge. C’est pour cela qu’il pardonne à ceux qui croient accéder à la grandeur simplement en s’attaquant à lui qui incarne la grandeur».

Fred BIHINA