Cameroun - Comité National de Désarmement: 252 ex-combattants sécessionnistes et de Boko Haram ont déjà déposé les armes

Par Béatrice KAZE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 04-Dec-2019 - 17h08   3072                      
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Des combatants de Boko Haram Archives
Les responsables du CNDDR ont présenté le bilan de cette institution un an après sa création.

Le coordonnateur du Comité National de Désarmement de Démobilisation et de Réintégration (créé le 30 novembre 2018 par un décret du président de la République), Fai Yengo Francis, a donné une conférence de presse le 30 novembre 2019 à Yaoundé. Il était question pour le coordonnateur du CNDDR de présenter le bilan de cette institution un an après sa création.

De janvier 2019 au 30 novembre 2019, «il ressort que 252 ex-combattants ont déjà déposés les armes. Ces ex-combattants vivent dans les centres d’accueil aménagés dans trois régions du Cameroun, à savoir l’Extrême-Nord, pour ce qui est des ex-combattants de Boko Haram, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest en ce qui concerne la crise anglophone», indique le quotidien Le Jour dans son édition du 2 décembre 2019.

Dans les détails, le centre d’accueil de Mora dans l’Extrême-Nord compte 122 ex combattants. Tandis que les centres de Buéa et de Bamenda comptent respectivement 70 et 60 ex-combattants ayant déposé les armes dans le cadre de la crise anglophone.

«Ces 252 ex-combattants sont nourris au quotidien par le Comité National de Désarmement de Démobilisation et de Réintégration. Pour leur permettre de retrouver une vie normale les ex-combattants sont initiés aux petits métiers tels que: l’élevage et de l’apiculture».

En ce qui concerne le retour de ces ex combattants dans leurs familles respectives, le coordonnateur du CNDDR a soutenu que ce retour «dépend de l’amélioration des conditions de sécurité dans les trois régions respectives».

Après cette étape, le Comité National de Désarmement de Démobilisation et de Réinsertion envisage de lancer dans les prochains mois, «une campagne pour sensibiliser les autres combattants encore dans la brousse à répondre à l’appel lancé depuis un an par le président de la République», peut-on lire dans les colonnes du journal.

Auteur:
Béatrice KAZE
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