Cameroun - Commerce: Environ 20 000 propriétaires de débits de boissons sont privés de leur précompte

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 24-Aug-2016 - 18h25   50388                      
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Brasseries du Cameroun Archives
Le Syndicat National des Débits de Boissons du Cameroun (SYNEDEBOC) souhaite que l’administration fiscale accorde un délai supplémentaire afin que ceux-ci puissent adhérer dans un centre de gestion agrée, la condition de bénéficier de leur précompte.

Un précompte est un prélèvement opéré par la Société Anonyme Les Brasseries du Cameroun (SABC), auprès de ses clients, d’un montant de 5% hors taxe de leur facture en fonction du régime fiscal du client. Si cette procédure n’a pas posé de problème jusqu’à très récemment, il n’en est pas de même depuis quelques jours. En effet, des milliers de propriétaires des débits de boissons sont aux abois. Et pour cause, 20 000 d’entre eux n’ont pas perçu leur précompte ou encore leur avance sur impôt au terme du premier semestre 2016, indique Le Quotidien de l’Économie du mercredi 24 août 2016.

En effet, ces derniers, relevant du régime simplifié ou de l’impôt libératoire, avaient jusqu’au 30 juin 2016 pour pouvoir adhérer  dans un Centre de Gestion Agrée (CGA), comme c’est le cas avec le SYNEDEBOC. L’objectif ici était de pouvoir bénéficier des dispositions de la nouvelle loi fiscale en vigueur cette année au Cameroun, indique le journal.

Selon la loi des finances 2016, les contribuables relevant du régime simplifié et de l’impôt libératoire n’ont plus droit à la rétrocession du précompte. Car, celui-ci est égal au prélèvement de 5% opéré par la société Les Brasseries du Cameroun. Malheureusement, tous les contribuables du régime simplifié et de l’impôt libératoire qui n’ont pas adhéré à un CGA n’ont pas pu percevoir leur précompte, comme l’explique  Francis Tchuisseu, le président exécutif du CGA du SYNEDEBOC.

Toutefois, l’administration fiscale et la SABC n’ont pris qu’environ deux semaines, du 13 au 23 juin dernier, pour sensibiliser les contribuables sur la nécessité d’appartenir à un CGA pour pouvoir bénéficier de leur précompte. Néanmoins, poursuit le journal, cette sensibilisation se poursuit sur l’ensemble du territoire national.

 

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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