Cameroun - Commercialisation illicite de diamant: le Cameroun réfute les accusations d’un rapport international

Par Otric NGON | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 06-Dec-2016 - 16h35   49427                      
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Diamants Archives
Le Gouvernement s’appuie sur des experts internationaux du Processus de Kimberley pour donner sa position.

Le ministre en charge des Mines, Ernest Gbwaboubou, a  reçu lundi dernier des experts internationaux du Processus de Kimberley en séjour dans le pays. Une audience qui se tient au lendemain de la publication le 2 décembre dernier, d’un rapport de l’organisation Partenariat Afrique Canada intitulé: Du conflit à l’illégalité: Cartographier le commerce des diamants de la République centrafricaine au Cameroun.

Ledit rapport, rappelle Cameroon Tribune du 6 décembre 2016, affirme que le Cameroun sert de points d’entrées aux diamants de conflit provenant de la RCA pour les marchés internationaux. «En franchissant les frontières pour pénétrer la chaine d’approvisionnement légale en raison de ses faibles contrôles. Le document souligne aussi des lacunes dans les procédures de traçabilité du Cameroun créant des possibilités de contrebande et de corruption».

Des accusations que réfutent les experts internationaux du Processus de Kimberley. En effet, le secrétaire national permanent du Processus de Kimberley, Kisito Mvogo, a indiqué que le Cameroun n’a rien à voir avec la commercialisation illicite des diamants provenant de la Centrafrique.

Concernant la visite des experts du Processus de Kimberley qui va du 5 au 10 décembre, elle est la première du genre au Cameroun, apprend-on. «Leur séjour sera meublé d’ateliers organisés avec le  ministère en charge des Mines et les autres administrations partenaires. Des descentes sur le terrain dans les zones et sites de production de diamants notamment dans la Région de l’Est du Cameroun sont programmées. Une évaluation des activités du système est également prévue à l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen avec les acteurs économiques à l’instar des artisans miniers, les collecteurs, les bureaux d’achats ainsi que la société civile», indique Cameroon Tribune. 

Auteur:
Otric NGON
 @OtricNgonCIN
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