Cameroun – Conception artistique: Le gouvernement veut graver l’accident d’Eséka sur une pierre

Par Géraldine IVAHA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 24-Jun-2017 - 19h41   7457                      
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Déraillement de train à Eséka - 21/10/2016 A.P
Un concours visant à réaliser la maquette d’une stèle en souvenir à cet événement tragique du 21 octobre 2016 est ouvert aux Camerounais des deux sexes.

Le Quotidien de l’Economie du 23 juin 2017 renseigne le gouvernement vient d’ordonner le lancement d’un «concours artistique national pour la conception de la maquette d’une stèle du souvenir à Eséka». La correspondance de Narcisse Mouelle Kombi, ministre des Arts et de la Culture datée du 16 juin 2017 dans son objet indique: «En application des très hautes directives du président de la Ré- publique, Son Excellence Paul Biya et sous l’égide du Premier ministre, chef du gouvernement, le ministre des Arts et de la Culture, organise un concours intitulé Concours artistique national pour la conception de la maquette d’une stèle du souvenir à Eséka».

Le concours, apprend-on, est ouvert depuis le 20 juin 2017 aux Camerounais résidant au Cameroun ou à l’étranger. Le communiqué précise que le dessin de la maquette de la stèle destinée à la commémoration de l’accident ferroviaire du 21 octobre 2016 à Eséka, doit intégrer l’aménagement de l’ensemble du site du monument, d’une superficie comprise entre 2000 et 2500 m2. La date limite de recevabilité des candidatures, soumises en français ou en anglais, est fixée au 21 juillet 2017 à 15h30, au ministère des Arts et de la Culture ou dans ses services déconcentrés.

Les fiches d’inscription, le règlement du concours ainsi que d’autres informations complémentaires sont disponibles au ministère des Arts et de la Culture (direction du patrimoine culturel), dans les délégations régionales et départementales des Arts et de la Culture, ou peuvent aussi être téléchargés sur le site Internet www.steleseka.com.

Pour le quotidien, l’accident ferroviaire survenu le 21 octobre à Eseka compte parmi les catastrophes ayant agité l’imagerie populaire. «Des voix se sont élevées pour condamner le silence du président de la République. D’autres encore ont tonné plus fort pour réclamer le rapport de la commission en charge d’enquêter sur cet accident. Lequel, une fois rendu a fait l’objet de nombreuses interprétations», soulignent les colonnes du journal.

Auteur:
Géraldine IVAHA
 @givahaCIN
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