Cameroun - Confidentiel: Le général Pierre Semengue et Martin Mbarga Nguele (patron de la police) auraient échappé à un assassinat de trois mercenaires européens (Le Courrier)

Par Fred BIHINA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 19-Feb-2020 - 08h46   51153                      
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Pierre Semengue et Martin Mbarga Nguelé Le Courier
L’hebdomadaire révèle que ces hauts responsables en charge des questions de sécurité étaient la cible de trois espions venus de l’Europe de l’Est, qui avaient pour mission de les éliminer physiquement.

C’est un sujet hautement sensible que le journal Le Courrier traite dans son édition en kiosque le 19 février 2020.

L’hebdomadaire renseigne que l’ancien chef d’état-major de l’armée (1983-2001), Pierre Semengue, aujourd’hui en deuxième section et Martin Mbarga Nguele, le patron de la police, ont échappé un assassinat préparé par trois mercenaires venus d’Europe de l’Est.

«À en croire des indiscrétions informées, il ne fait l’ombre d’aucun doute que les trois “mercenaires” avaient été engagés en vue de fomenter un complot endogène visant à neutraliser de très hauts responsables dans le système sécuritaire et de défense camerounais réputés fidèles serviteurs du Chef de l’État, chef des armées Paul Biya. Au moment de leur interpellation, apprend-on, “le trio d’espions expatriés blancs’’ étaient en possession de plans de maisons des résidences officielles dans la capitale camerounaise, du général d’armée Pierre Semengue, chef d’état-major des armées camerounaises (CEMA) du 22 août 1983 au 25 septembre 2001, actuellement en 2ème section du cadre des officiers généraux, et le commissaire divisionnaire de classe exceptionnelle, Martin Mbarga Nguele, actuel Délégué Général à la Sûreté Nationale (DGSN)», indique le journal de notre confrère Olivier Mbellé.  

Toujours selon l’hebdomadaire, «quelques spécialistes des questions géostratégiques et de sécurité, abordés, évoquent la piste d’assassinats ciblés, en vue d’aboutir à court terme à une atteinte à la sécurité de l’État. Qui sont les commanditaires de cette opération de déstabilisation à grande échelle, finalement avortée ? Quelles étaient leurs connexions locales ? De quels moyens (logistiques, financiers, et humains) disposaient les insurgés pour exécuter leur sale besogne ? Le mystère reste entier sur cet épais dossier».

Fred BIHINA

Auteur:
Fred BIHINA
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