Cameroun - Consommation: Alerte, des cubes de fabrication douteuse sur le marché camerounais

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 23-Aug-2016 - 08h01   54550                      
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Cube Honig Archives
Certes la situation n’est pas alarmante pour l’instant, le phénomène tend à s’accentuer.

C’est une information que relaie le Quotidien Émergence édition du 22 août 2016. Des commerçants établis au marché central de Douala révèlent la présence des produits contrefaits, périmés et qui sont mis en vente. Parmi lesdits produits, les vendeurs pointent du doigt un type de cubes servant naturellement d’arôme dans les cuisines. De façon précise «il s’agit du cube de marque Honig», apprend-on.

Le journal rapporte que certaines ménagères ont découvert la supercherie une fois ce cube utilisé. Malheureusement, à vue d’œil, il reste difficile de pouvoir reconnaître le bon produit. Partant du fait que cela ne se fait pas sur l’emballage, comme c’est très souvent le cas. «Seuls les commerçants reconnaissent le vrai du faux», déclare Soleil Ngo Iboum une commerçante. Celle-ci précise que la différence se trouve non pas au niveau du lieu de fabrication, mais plutôt au niveau du prix. Une source indique que le carton de vingt paquets dudit cube contrefait se vend à 15 000 FCFA. Alors que l’original, on le trouve à 22 000FCFA. Ce qui fait une différence de six mille francs CFA. «Le cube Honig est passé de 22 000 FCFA à 21.300 FCFA», souligne la source suscitée.

Concernant la provenance de ce cube décrié, des indiscrétions affirment que celui-ci viendrait du «Nigéria». Toutefois il faut dire que plusieurs consommateurs avouent avoir déjà utilisé ce produit contrefait. «J’avais l’impression d’avoir mis du lait dans ma cuisine», explique une cliente. «Il fond au soleil», ajoute une vendeuse. «Si tous les commerçants prenaient la résolution de ne plus commercialiser ces produits contrefaits, de nombreux désagréments seraient évités», reconnaissent des commerçantes du marché central de Douala. «Mais la volonté de faire des bénéfices au-delà de l’imaginaire reste le souci de nos frères», regrette l’une d’entre elles.

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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