Cameroun - Consommation: Le directeur général des Douanes, Fongod Edwin Nuvaga, dénonce la présence d’une vingtaine d’huiles végétales raffinées non conformes sur le marché

Par Lore E. SOUHE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 15-Jan-2018 - 15h10   9604                      
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Huiles végétales Archives
Parmi les marques indexées, les huiles Mouna, Promex, La perla, Girasole et autres, qui sont néfastes pour la santé des consommateurs.

C’est un véritable cri d’alerte que lance Fongod Edwin Nuvaga, directeur général des Douanes du Cameroun, à l’endroit de tous les chefs de secteurs ainsi que les commandants de groupement actifs rattachés à la direction générale des Douanes mais aussi du grand public, au sujet de la présence sur le marché d’une vingtaine d’huiles végétales non conformes et nocives pour la santé du consommateur. D’après le quotidien Le Messager du lundi 15 janvier 2018, il s’agit entre autres des marques Mouna, Promex, La Perla, Girasole et autres, actuellement commercialisées sur le marché camerounais, en parfaite violation des normes en la matière.

A en croire l’Agence des Normes et de la Qualité (ANOR) du Cameroun, dans le secteur des huiles végétales produites ou distribuées sur le marché national depuis 2015, seules deux entreprises membres de l’Association des Raffineurs des Oléagineux du Cameroun (ASROC), ont obtenu des certificats de conformité pour leurs produits. Il s’agit d’Azur S.A pour sa marque Azur Gold et de SCR Maya pour ses marques d’huiles « Mayor » et Prisma, peut-on lire dans le journal. Concernant les huiles végétales raffinées importées, les huiles Soleor, Beffroi, Jadida et Messidor sont elles aussi conformes et ne présentent aucun danger pour la santé des consommateurs.

Avec l’invasion des huiles végétales raffinées non conformes, la santé de l’économie dans la filière des oléagineux est mise à mal. Pour essayer d’apporter des solutions à cette situation et d’ans le cadre de la lutte contre les  hors la loi, le directeur des Douanes a prescrit une vigilance maximale à toutes les plateformes portuaires, aéroportuaires, frontalières et terrestres. Désormais, il sera exigé aux importateurs lors du dédouanement, la présentation d’un certificat de conformité dûment délivré par l’ANOR, avant liquidation et Bons à Enlever, indique le journal. Dans la foulée, tout stock d’huiles végétales raffinées déclarées non conformes sera saisi par les gendarmes des frontières.

 

Auteur:
Lore E. SOUHE
 @loresouheCIN
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