Cameroun - Contentieux post-électoral: Le SDF demande l’annulation totale de l’élection présidentielle

Par Josiane Rose NDANGUE | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 11-Oct-2018 - 12h25   6583                      
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Joshua Osih, candidat du SDF à la Présidentielle Archives
Le parti politique fondé par Ni John Fru Ndi a introduit le 9 octobre dernier, cette requête au Conseil constitutionnel.

Contrairement au Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto qui demande une annulation partielle du scrutin du 7 octobre 2018, le Social democratic front (SDF) demande au Conseil constitutionnel que ce soit total. Ce qui signifie que pour le SDF tout est à refaire. Les raisons qui justifient cette requête sont que, le SDF note qu’il y a eu des violations de certains articles contenus entre autres dans le Code électoral et dans la Constitution. Le SDF qui a présenté pour cette élection présidentielle Joshua Osih, remarque qu’il y a eu une multitude «d’irrégularités qui mettent à mal l’unité nationale et compromettent durablement la sincérité du résultat de cette élection».

Dans son édition du 11 octobre 2018, le quotidien Mutations révèle que le SDF, qui a toujours occupé la deuxième place du classement des partis politiques ayant pris part à l’élection présidentielle, semble cette fois-ci perdre du terrain. Le journal se base sur des signes précurseurs qui démontrent que cette année risque d’être pour le parti politique de Ni John Fru Ndi, un «fiasco électoral». Pourtant d’aucuns ont pensé que le fait d’avoir passé la main à Joshua Osih jouerait à la faveur du SDF. Osih député de sa formation politique est parfaitement bilingue. Il a entre autres une bonne connaissance des dossiers de la Nation depuis les législatives de 2013.

Toutefois le recours susmentionné de ce parti ayant été introduit, il va falloir attendre que le Conseil constitutionnel qui en a reçu au total 17, fasse son travail. Rappelons que d’après l’article 137 du Code électoral, c’est cette institution qui «arrête et proclame les résultats de l’élection présidentielle dans un délai maximum de quinze (15) jours à compter de la date de clôture du scrutin».  

 

 

Auteur:
Josiane Rose NDANGUE
 @ljndangueCIN
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