L’Union européenne et le Royaume Uni de Grande Bretagne ont matérialisé leur divorce le 31 décembre 2020. Pour conserver leurs relations économiques et commerciales avec le Cameroun après le brexit, le Royaume-Uni de Grande Bretagne a signé un protocole d’entente avec le Cameroun le 28 décembre 2020 à Yaoundé.

Les différents signataires de ce document sont le ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du Territoire (MINEPAT), Alamine Ousmane Mey et le haut-commissaire du Royaume-Uni de Grande Bretagne et d’Irlande du Nord au Cameroun, Rowan James Laxton.

Pour le quotidien d’Etat Cameroon Tribune en kiosque ce 8 janvier 2021, «le document vise la poursuite des effets de l’accord d’étape vers un Accord de partenariat économique (APE) entre la Communauté européenne et ses Etats-membres d’une part, et l’Afrique centrale, d’autre part (APE intérimaire UE-Afrique centrale). En clair, le Cameroun et le Royaume-Uni se sont entendus pour poursuivre les effets de l’APE intérimaire UE-Afrique centrale entre eux, sans interruption, une fois que cet accord cessera de s’appliquer au Royaume-Uni, du fait du Brexit acté le 31 décembre dernier à minuit».

Notre confrère précise que: «concernant la durée du protocole d’entente, les dispositions de l’APE paraphé entre le Royaume-Uni et le Cameroun s’appliquent à titre provisoire dans les quatre mois suivant la prise d’effet du protocole, c’est-à-dire à compter du jour où a cessé de s’appliquer au Royaume-Uni, l’APE intérimaire, marqué actuellement par le démantèlement tarifaire. Les parties acceptent qu’après l’entrée en vigueur ou application provisoire de l’APE entre le Royaume-Uni et le Cameroun, toute mesure prise en vertu du présent protocole sera réputée avoir été prise conformément à l’APE entre le Cameroun et le Royaume-Uni».

Mais, le journal précise aussi que «la section 5 du protocole prévoit que celui-ci peut être résilié par l’une des deux parties, moyennant un préavis écrit à l’autre dans un délai d’un mois, ou d’une durée plus courte décidée conjointement».

Wilfried ONDOA