Cameroun - Coopération: La scolarisation de la jeune fille au menu des échanges entre des représentants onusiens et le ministre de la Décentralisation, Georges Elanga Obam

Par Wilfried ONDOA | Cameroon-Info.Net
YAOUNDE - 10-Jun-2021 - 15h10   1428                      
0
Des jeunes filles à l'école archives
Ils ont échangé le 9 juin dernier à Yaoundé.

Le ministre de la Décentralisation et du Développement Local (MINDDEVEL), Georges Elanga Obam, a reçu cinq responsables des agences onusiennes résidant au Cameroun le 9 juin dernier. La rencontre a eu lieu à Yaoundé. Parmi les agences onusiennes représentées à cette réunion, le quotidien d’Etat Cameroon Tribune en kiosque ce 10 juin 2021 cite ONUSIDA, UNICEF, UNESCO, ONU-FEMMES et FNUAP.

D’après notre confrère, cette réunion avait pour thème, «Education plus Cameroun. Réduire les infections VIH et autonomiser les adolescents et jeunes filles». Initiateurs de ce projet, ces responsables onusiens sollicitent l’appui du MINDDEVEL en tant que tutelle des Collectivités territoriales décentralisées pour appuyer leur initiative qui a pour ambition de protéger la jeune fille.

C’est un projet à double objectif: «le premier vise à aider la jeune fille à achever son cycle secondaire et le second a pour ambition de la rendre autonome, en vue d’en faire un maillon essentiel du développement local», peut-on lire dans les colonnes du journal.

«Au cours de cet entretien d’une quarantaine de minutes, Georges Elanga Obam s’est dit ravi de cette initiative et a rassuré ses hôtes sur la disponibilité sans faille de son département ministériel. Le ministre leur a ensuite promis de veiller au respect constant de la parité, de la protection et de la scolarisation des jeunes femmes. Du moins, dans les services qui relèvent de son ressort de compétence. D’autant que, selon lui, ‘’la femme est la mère de l’humanité, et avant d’être femme, elle est d’abord jeune fille. Elle mérite donc d’être considérée, traitée avec les mêmes égards que l’homme’’», lit-on.

Le reporter écrit que: «L’initiative ‘’Education plus Cameroun’’ des Nations unies procède du fait qu’au Cameroun, les adolescentes et jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans, sont plus susceptibles de contracter le VIH que leurs homologues masculins, indique l’enquête CAMPHIA 2017. Bien plus, seulement 43% d’entre elles ont fait le secondaire en 2016. Ces différents défis s’étant exacerbés avec le Covid-19, ils méritent donc une solution multisectorielle. Lequel prendra en compte les diverses interconnexions qui existent entre l’éducation, la santé, la violence sexuelle et l’inégalité des sexes».

Wilfried ONDOA

Auteur:
Wilfried ONDOA
 @T_B_D
Tweet
Facebook




Dans la même Rubrique