Le 21 avril 2021 sera un jour inoubliable dans les relations qui lient l’Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) à l’ambassade du Japon au Cameroun. Ce jour en effet, «la bibliothèque de l’Institut des relations internationales du Cameroun s’est enrichie de 167 nouveaux ouvrages. Des livres en anglais qui traitent tous du Japon dans ses dimensions historique, culturelle et économique», rapporte le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 23 avril 2021.

C'est le directeur de l’IRIC en personne qui a reçu ce don des mains de l’ambassadeur Tsutomu Osawa au campus de l’institut. Le reporter du journal de Marie-Claire Nnana précise que ces livres sont offerts par la Nippon Foundation, une organisation philanthropique japonaise, qui a lancé, en 2008, un programme de dons de livres.

Au terme de cette cérémonie solennelle, le diplomate japonais a déclaré face à la presse que: «nous espérons que beaucoup d’étudiants de [cette école de diplomates] vont utiliser ces livres pour approfondir leurs connaissances sur le Japon et promouvoir la coopération entre les deux pays», peut-on lire dans les colonnes du journal.

Dans le même ordre d’idées, Daniel Urbain Ndongo «a estimé que les apprenants de l’école qu’il dirige auront la possibilité d’apprendre du modèle japonais de développement pour accompagner l’ambition des Etats africains à devenir des pays émergents. Une voie sur laquelle est aussi engagée le Cameroun», lit-on.

De plus, pour le directeur de l’IRIC, «ce geste du partenaire japonais est une manifestation visible de l’excellence des relations entre le Cameroun et le Japon», note le quotidien.

«Partenaire privilégié et grand ami du Cameroun, cette puissance asiatique s’intéresse, depuis les années 2000, au secteur social. Particulièrement dans le domaine de l’éducation, l’un des secteurs prioritaires de ses investissements en territoire camerounais. Ceci se manifeste, entre autres, par la construction des ‘’écoles primaires japonaises’’. L’empire nippon met également un accent sur la formation et l’encadrement des ressources humaines», relève le journal.

Wilfried ONDOA