Le 11 mars 2021, le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana, le Haut-Commissaire de l’Inde au Cameroun, Rakesh Malhotra, et le directeur Afrique de la conférence des industries indiennes, Rakhee Gupta, ont tenu une concertation par visioconférence. Elle portait sur les opportunités économiques et commerciales entre l’Inde et le Cameroun.

D’après le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 12 mars 2021, il était question «de présenter le potentiel du pays aux investisseurs indiens et vice-versa, dans le but de renforcer leurs relations. Le Haut-commissaire de l’Inde au Cameroun, Rakesh Malhotra et le directeur Afrique de la conférence des industries indiennes, Rakhee Gupta, ont également suivi les témoignages des chefs d’entreprises indiens installés au Cameroun et qui participent au développement économique du pays».

Voulant savoir davantage sur le climat d’affaires au Cameroun avant d’investir, «Luc Magloire Mbarga Atangana a, de prime abord, indiqué aux investisseurs que le Cameroun appartient à la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale, tout en précisant qu’il en était le leader naturel. Avec une population de près de 25 millions d’habitants et un PIB de 39 milliards de dollars. Il est aussi revenu sur les accords et conventions des Nations unies en matière d’investissements, ainsi que sur des conventions internationales en matière d’arbitrage», lit-on.

Pour mettre l'accent sur la crédibilité du Cameroun en matière d’investissements, le directeur adjoint de l’Agence de Promotion des investissements, Donatus Boma, «a édifié la communauté indienne sur les mesures incitatives à l’investissement, dispositif mis en place par le gouvernement pour attirer les opérateurs économiques et les mettre en confiance», note le journal.

Notre confrère  note qu’Akoh Charles, de la Chambre de commerce, a déroulé «le potentiel du pays en mettant un accent particulier sur les richesses dont regorge le sous-sol du Cameroun. Son intervention mettra également en lumière les domaines dans lesquels les entreprises indiennes pourraient efficacement investir, notamment dans les secteurs miniers, pharmaceutique, énergétique et celui des matériaux de construction. Le coton, la transformation de fruits, le cacao et le café sont aussi des filons à explorer», peut-on lire.

Wilfried ONDOA