Le ministre des Finances (MINFI), Louis Paul Motaze, a reçu en audience le nouvel ambassadeur de Tunisie au Cameroun, Karim Ben Becher. L’audience a eu lieu à Yaoundé, au ministère des Finances, le 18 février 2021. D’après le quotidien national bilingue Cameroon Tribune en kiosque ce 19 février 2021, l’audience accordée à Karim Ben Becher, par le MINFI, s’inscrit dans le cadre d’une visite de courtoisie et de prise de contact.

Le diplomate tunisien est arrivé au Cameroun en janvier 2021. Il était de bon ton d’aller prendre contact avec Louis Paul Motaze. L’échange entre les deux hommes a tourné autour de trois axes majeurs.

«Le premier concerne le renforcement de la coopération économique et financière et une convention de protection réciproque des investissements. Le second vise l’organisation des missions d’échanges entre les opérateurs économiques camerounais et tunisiens et les rencontres avec les groupements professionnels au Cameroun. Il s’agira concrètement de présenter à la Tunisie les opportunités d’affaires du Cameroun. Le dernier axe a porté sur la redynamisation de la coopération sanitaire avec l’orientation des évacuations sanitaires vers la Tunisie, qui présente un plateau technique ultramoderne, avec une réduction des coûts estimé à 70% moins cher qu’en Occident», relève le reporter du journal d’Etat.

Notre confrère relève que les échanges commerciaux entre le Cameroun et la Tunisie enregistrent une croissance soutenue ces dernières années. D’ailleurs, en «2019, une délégation d’une quinzaine de chefs d’entreprises avait séjourné à Douala pour dynamiser les relations de coopération économique et commerciale entre la Tunisie et le Cameroun», peut-on lire dans les colonnes du journal.

Le quotidien gouvernemental précise que la délégation qui avait séjourné à Douala était composée «d’entreprises opérant dans les secteurs des matériaux de construction et articles sanitaires, l’électricité, les services (conseil et formation, projets dans le secteur pétrolier et gaz) et les agroalimentaires (huile d’olive, pâtes alimentaires, conserves...)».

Wilfried ONDOA